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Un vol transatlantique au kérosène « renouvelable » s’en ira de la capitale anglaise cette année

Mobilité

Des avions entièrement électriques et des biocarburants remplaçant le pétrole : voici l’avenir du secteur de l’aérien. Cette année, un Boeing effectuera le trajet Londres-New York en grâce à un carburant d’aviation de provenance non-fossile.

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Est-ce une véritable révolution pour le milieu aérien ? En 2024, le premier vol transatlantique à l’international se fera via du carburant d’aviation de type durable. Il décollera de l’aéroport de la capitale anglaise Londres d’Heathrow en direction de celui de New York nommé JFK.

Cette année donc, un avion Boeing 787 signé du groupe Virgin Atlantic et doté de moteurs Rolls-Royce se servira de carburant d’aviation de provenance non-fossile tels que des déchets d’huile ou de graisse, comme des huiles de cuisson. Lorsqu’ils changent le kérosène, les SAF (carburant durable d’aviation) permettent de diminuer les rejets de carbone d’environ 70%. Le pouvoir de Grande-Bretagne va injecter un million de livres dans cet ambitieux projet.

L’un des marchés les plus compliqués à décarboner

Les personnes s’occupant de ce vol le caractérisent de « neutre en rejets nets de carbones » puisqu’ils vont aussi acquérir des crédits carbones en lien avec des projets qui capturent des volumes semblables de dioxyde de carbone à l’avenir. Les carburants destinés à l’aviation et de type durable rejettent du dioxyde de carbone durant la phase de combustion, la diminution des émissions de gaz à effet de serre se déroulant surtout lors de l’étape de production.

Les carburants durables d’aviation (SAF) seront essentiels dans le but de décarboner le secteur aérien. Ils permettront également de concevoir un milieu d’activité au Royaume-Uni avec un CA par an d’environ 2,4 milliards de livres d’ici 17 ans, ce qui engendrera 5 200 jobs au Royaume-Uni d’ici 12 ans.

L’aviation représente l’un des milieux les plus compliqués à décarboner. Ainsi, s’il n’y a aucune action collaborative urgente, l’aérien sera un des secteurs qui rejettera le plus de gaz à effet de serre d’ici 2050. À cette date, le Royaume-Uni souhaite remplir l’objectif suivant : la neutralité carbone.

Vers une aviation zéro carbone

À l’heure actuelle, les entreprises peuvent se servir de SAF dans leurs carburants jusqu’à moitié du réservoir, mixé à du kérosène, sur des vols de type commerciaux. Le vol effectué totalement avec du SAF veut prouver la capacité de décarbonisation sur des vols long-courriers et permettre une avancée en direction d’une aviation zéro carbone. L’écrit du DfT dévoile qu’un vol évoluant avec seulement du SAF a été récemment l’œuvre du Royal Air Force.

Encore précaire, la conception de carburants SAF devrait être multipliée par trois à l’international en 2023, si on se fie à l’organisation sectorielle internationale IATA. La finalité est de parvenir à 300 millions de litres pour l’année dernière. Une progression est déjà survenue avec 25 millions de litres en 2019, si on se fie aux données de l’Iata (association du transport aérien international). Une petite quantité en comparaison aux 413 milliards de litres de carburant d’aviation utilisés cette année-là, selon les informations de l’Agence internationale de l’énergie. Le principal souci reste certainement le coût : les carburants SAF sont actuellement quatre fois plus coûteux que le kérosène.

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