avion electrique solution de transport futuriste

L’avion électrique, solution de transport futuriste

Mobilité

L’avion électrique, solution de transport d’avenir ? 193 pays membres de l’Organisation des Nations unies (ONU) ont finalisé un accord. L’objectif est de parvenir à zéro émission de carbone d’ici un peu moins de trente ans : 2050 exactement. Des engins, comme l’avion électrique, permettent à la population internationale d’entrer dans une période révolutionnaire. Néanmoins, où en sont les progressions réalisées pour ces prototypes ?

Une révolution des airs sans émissions polluantes

L’avion électrique est déjà actif dans le pays. En effet, un biplace d’un groupe slovène est actuellement l’unique appareil à être actif sur le continent européen. Actuellement, la location de 35 modèles a lieu auprès des aéroclubs pour former les pilotes. Point faible : l’autonomie puisque l’avion peut voler une heure maximum. L’appareil dévoile dévoile un tarif de 200 000 euros pièce. Or, une recharge se révèle être dix fois moins chère qu’un plein de kérosène.

Il faut savoir que l’aviation civile est un milieu extrêmement polluant. Pour le domaine du transport intercontinental, les batteries n’offrent pas actuellement assez de puissance. Les experts du géant Airbus désirent concevoir une « aile volante » fonctionnant à l’hydrogène. Son fuselage, faisant 120 mètres de longueur, serait envisagé pour recevoir des réservoirs quatre fois plus conséquents que de nos jours. Ce qui offrirait la possibilité d’obtenir plus de places et d’activités pour les personnes à bord. Effectivement, durant les vols longs, afin d’atteindre l’autre côté du globe, quarante à cinquante heures sont nécessaires. Néanmoins, avant de fonctionner à l’hydrogène, il sera nécessaire de patienter jusqu’à 2035. Actuellement, le secteur de l’aviation civile produit 3% de dioxyde de carbone dans le monde.

L’hydrogène, la meilleure option et celle la plus durable

L’usage des biocarburants n’est que provisoire puisque cela engendre de la déforestation et demande énormément d’eau. Et à l’avenir, le souci sera l’absence d’eau.

L’option pour les experts ? L’hydrogène. Et cela, le mastodonte Airbus l’a parfaitement assimilé. En France, l’avionneur a mis au point, il y a deux ans, trois concepts d’engins commerciaux (zéro émission de CO2) à hydrogène. La configuration de l’appareil reste basique. Néanmoins, ce dernier se distingue par les trois points suivants : l’alimentation fonctionnant à l’hydrogène via une turbine à gaz fonctionnant à l’hydrogène ; un avion à hélices destiné aux trajets régionaux et puisant son inspiration d’un oiseau ; sans oublier l’aile volante d’une centaine de mètres d’envergure, n’intégrant pas de fuselages (carcasse en forme de fuseau représentant le corps d’un avion ou d’un planeur et dont la forme optimise la pénétration dans l’air) et d’empennages (plans fixes et mobiles, garantissant la stabilité de l’aéronef autour de l’axe de lacet et de celui de tangage).

Des trajets plus longs et réalisés à plus basse altitude

Ces engins tournant à l’hydrogène demanderaient également un changement des habitudes de vol. Il est nécessaire de revoir l’aspect même du voyage : cela signifie voler à plus basse altitude et à une allure moins rapide. L’hydrogène offrira la possibilité de garder les vols à longue distance. Néanmoins, ces derniers présentent l’inconvénient d’être plus longs. Afin d’aller en Australie, 25 heures sont nécessaires actuellement. Là, il en faudrait le double ! C’est pourquoi il est nécessaire de réaménager l’habitacle des avions et de changer les alignements de sièges avec des lieux de loisirs, pour offrir plus de divertissement. Bars, restaurants, petit centre commercial, espace de danse ou encore jeux (billard, baby-foot, casinos, pour enfants etc.) : voici quelques pistes à envisager.

Ces vols décarbonés présentent le risque d’être un emblème du luxe et de ne pas être accessibles financièrement parlant pour le grand public. Or, l’enjeu va bien au-delà de celui du simple aéroport. L’avion de demain doit représenter une réponse au réchauffement climatique actuel. Il doit être une solution à la décarbonation pour le reste du secteur des transports, le ferroviaire et même les milieux agricoles.

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