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Records de chaleur au sommet du Mont-Blanc

Environnement

Le sommet du mont Blanc a connu sa température la plus haut dans l’historique de la météorologie. En effet, 10,4 degrés ont été relevés le 18 juin dernier. Jusqu’à ces dernières années, les sommets des Alpes n’étaient pas autant concernés par le bouleversement du climat. Ainsi, cette valeur unique dans l’histoire a battu le record de 6,8 degrés qui avait été relevé fin juin 2019. Par conséquent, ce nouveau record bat le précédent de 3,6 degrés datant de 2019 (6,8 degrés).

Le sommet du mont Blanc était moins concerné par le bouleversement du climatique

De nos jours, les températures connaissent un réchauffement deux fois plus rapide dans les Alpes qu’à l’échelle internationale : + 1,5 à 2 degrés depuis 1900, et les dernières estimations affirment que les 5 degrés de réchauffement sont tout à fait possibles d’ici la fin du siècle, voire même plus.

Les Alpes du Nord sont la zone alpine qui subit le plus le réchauffement dans le pays. D’une façon générale, les surfaces continentales connaissent un réchauffement plus important en comparaison aux zones océaniques. Les Alpes subissent un bouleversement climatique plus rapide. La raison ? Car ces zones montagneuses sont présentes sur des surfaces continentales situées à l’est du pays, assez éloignées de la mer.

Le bouleversement du climat est-il plus prononcé au sommet du mont Blanc ? Le phénomène est encore plus présent là où la neige fond, puisque la fonte permet l’apparition d’une surface sombre. Cette dernière présente la spécificité d’absorber le rayonnement solaire jouant par conséquent un rôle dans le bouleversement du climat. Tout en haut du mont Blanc, la neige est continuellement présente puisque ce sont des glaciers. Ainsi, ce mécanisme n’y est pas encore à l’œuvre. Les capteurs présents sur les couches profondes du glacier dévoilent que le réchauffement n’est pas plus prononcé tout en haut du mont qu’en bas de ce dernier, dans la métropole lyonnaise. Ce sont surtout dans les couches intermédiaires que l’augmentation des températures est encore plus conséquente puisqu’il y a le phénomène de fonte de neiges. Les contrastes sont plus prononcés avec le facteur de l’altitude, mais également avec les différentes saisons.

Un Mont Blanc de moins en moins blanc

Les prévisions climatiques sur l’avenir du Mont Blanc sont pessimistes. Si les humains poursuivent leurs émissions actuelles de gaz à effet de serre, les Alpes vont changer de visage encore plus rapidement. Le mont Blanc sera-t-il encore blanc ? Il y a un réchauffement rapide du climat. Néanmoins, il y a également une variabilité conséquente par rapport à la neige.

D’une année à une autre, l’enneigement peut changer de façon considérable. Les stations de montagne présentes à 1 200 mètres demeurent grandement touchées et le seront nettement plus. Or, à 2 500 mètres, ce n’est pas certain que le manteau neigeux soit impacté. Une chose est sûre : à l’avenir, l’évolution de la neige va être très liée à nos émissions de gaz à effet de serre. Si l’on poursuit de cette façon, le manteau neigeux de haute altitude va être extrêmement impacté également.

Migration des espèces

Si on prend en compte le réchauffement exponentiel du climat, le souci de la neige va surpasser celui des stations hivernales. Un des signes majeurs du phénomène est la migration des espèces végétales et animales à de plus en plus haute altitude.

Néanmoins, les glaciers représentent également des réserves d’eau. Auparavant, même si des années il y avait peu de précipitations, cela était atténué par le phénomène de fonte des neiges et les rivières pouvaient en profiter. Par contre, s’il n’y a pas assez de neige en altitude, la sécheresse va alors être encore plus brutale …

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