Le ministre des Transports Clément Beaune a dévoilé récemment réfléchir à un « billet unique » permettant d’utiliser les transports dans la totalité du pays. Il serait mis en place dans les deux ans. Le but est de faciliter les déplacements des usagers grâce à une seule carte, qui offrirait la possibilité de prendre les transports publics. Focus sur ce billet unique, qui pourrait révolutionner l’univers des transports.
Une mesure basée sur les résultats d’un concours d’innovation parisien
Avec une telle solution, le quotidien des Français pourrait se retrouver facilité. Le billet unique pourra être utilisé dans la totalité du pays et optimisera ainsi les déplacements des usagers. Le ministre Clément Beaune table sur deux ans pour mettre en place cette idée. En respectant cette durée, le billet unique pourrait être conçu sur tout le territoire.
Un hackathon, concours d’idées d’informaticiens, a été lancé en février à la Cité des sciences et de l’industrie, dans la capitale, lors du forum de l’Agence de l’innovation pour les transports. Après la tenue de ce dernier, le ministre des Transports a souhaité un test dès la fin de cette année dans plusieurs régions volontaires. Un groupe de travail va être conçu avec les autorités organisatrices de mobilités (régions et agglomérations) pour déterminer les spécificités de mise en place d’un seul titre de transport au niveau international.
Les deux solutions retenues lors de ce concours sont la carte « LEM » pour la détection automatique des trajets grâce à la géolocalisation. Il s’agit d’un support de transport unique mêlé à un seul compte de mobilité. Utilisée en tant que carte ou présente sur un mobile, elle offrirait la possibilité d’un règlement à l’usage sur la totalité des solutions de transports en commun.
La seconde option, nommée « France Moov’ », utilise la détection automatique des trajets au moyen de la géolocalisation, via une application mobile, grâce à un prélèvement automatique selon le parcours effectué.
Un possible prix unique ?
Le titre de transport offrira la possibilité de voyager d’une région à une autre et/ou d’un réseau à un autre. Ce dernier peut se matérialiser par une application, qui serait simple à utiliser, ou un titre dématérialisé que tout le monde pourrait lire. Le ministre s’appuie sur les exemples Navigo en Île-de-France et Korrigo pour la région bretonne. La prise en compte des individus n’ayant aucune notion dans le domaine du numérique, étant seniors et/ou peu familiers avec ce genre de solutions va nécessiter une aide. Il faut savoir que le billet unique dévoilant un tarif mensuel de 49 euros et destiné aux transports locaux, mis en œuvre en Allemagne, possédera une variante papier.
Par rapport au prix unique, le ministre des Transports a déclaré qu’il était nécessaire de prendre en compte la politique de la décentralisation des transports. Ainsi, l’aspect de la tarification dépend des collectivités locales. Le support et le prix ne sont pas la même chose. Néanmoins, le support peut engendrer des tarifs optimisés et simplifiés, amenant les autorités organisatrices à dévoiler des prix communs.
L’exemple de l’Allemagne
Par contre, il n’y aurait pas qu’un seul prix. Ainsi, le principal souci de cette mesure est le financement, qui risque d’être complexe. Chaque région va avoir ses propres tarifs. Par conséquent, il sera nécessaire d’uniformiser l’ensemble.
Pour ce qui est de l’Allemagne, elle va proposer un billet unique à un prix de 49 euros destiné à la totalité des transports. Le billet unique, en France, pourrait être testé dans plusieurs territoires à partir de la fin de cette année (quelques régions).
