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Qu’est ce que l’éco-score, destiné aux vêtements ?

Environnement

Le gouvernement français veut globaliser, d’ici un an, un label déterminant l’effet sur la nature des vêtements. Il s’agit d’un « éco-score » utilisant seize critères pour traduire l’impact des articles.

Le concept est de plus en plus présent dans le pays : définir l’effet sur l’environnement des habits. Il n’y a pas que le nutri-score destiné à l’alimentation. En effet, l’éco-score concerne désormais également les étiquettes des jupes, jean et autres pulls proposés dans les magasins. Testé par une dizaine de commerces dans le pays, sa finalité est l’évaluation de l’empreinte écologique des vêtements. Parmi les sociétés qui ont conçu ce mécanisme de notation, il y a la toute petite entreprise Glimpact.

Que va mesurer ce score et par rapport à quels critères ?

Cet Éco-Score détermine ce qu’on peut nommer un prix environnemental. Cela signifie que chaque habit possède une valeur 10, 20, 2500 ou 3000. Ils représentent des points d’impact et qui traduisent le score donné à ces vêtements.

Ainsi, avec ce score, qu’on espère généralisé à tous les magasins dans un futur proche, une paire de chaussettes aura un score situé vers les 200/300 points d’impact. Néanmoins, si vous acquérez un jean, comptez 2500. Pour un manteau, c’est quasiment deux fois plus avec 4000 points. Il s’agit de points d’impact qui seront par la suite traduits en note de A à E.

En outre, le prix environnemental n’est pas uniquement déterminé par l’empreinte carbone (correspondant aux gaz à effet de serre émis). Pour rappel, ces derniers ont un rôle majeur dans le dérèglement du climat.

L’empreinte carbone ne suffit pas pour l’éco-score

Évidemment, l’empreinte carbone est une donnée primordiale. Or, cela se révèle être insuffisant pour définir l’effet sur l’environnement d’un habit. Cela n’est qu’une simple famille d’impact parmi les seize groupes de l’activité humaine sur la Terre. Les catégories les plus connues sont sans aucun doute les rejets de gaz à effet de serre et les émissions de particules fines, qui engendrent les terribles bronchiolites pour les enfants (une grosse épidémie ayant lieu cette année).

Les autres catégories réputées sont les dommages écologiques (acidification, pluies acides, écotoxicité aquatique), dommages sur la santé (destruction de la couche d’ozone, oxydation photochimique, radiation ionisantes, diminution des ressources) et consommation d’énergie (ressources abiotiques,épuisement des ressources eau, épuisement des ressources naturelles).

Qui va définir le score des sociétés et de quelle façon va être conçu le classement ?

Les groupes et les marques vont pouvoir définir leurs propres scores sur le portail de Glimpact. Ils devront indiquer des renseignements sur leurs spécificités de conception. Ces données sont obligatoires pour l’évaluation. Pour la société Glimpact, elle va s’assurer de la cohérence des renseignements donnés. À l’heure actuelle, plus de treize marques renommées ont été séduites par l’idée telles que Lacoste, Decathlon, Celio et les Galeries Lafayette. Ces géants du secteur ont entré des données sur le site web et le groupe a vérifié que tout était valide par rapport à la technique déterminée par l’UE.

Des vérifications sur l’exactitude des informations indiquées pour les spécificités de fabrication sont également mises en place. Tout n’est pas scruté de A à Z mais la plupart des informations fournies le sont. À l’heure actuelle, deux systèmes avec contrôles de cohérence sur le portail sont prévus.

Leur finalité est de contrôler que, par exemple, les taux de consommation d’énergie pour la conception d’un habit ne soient pas ahurissants. Des contrôles surprises nettement plus poussés sont envisagés. Durant ces derniers, des preuves des dires fournies par les sociétés seront demandées. Or, cela n’est pas pour maintenant car Glimpact est une jeune société, le lien de confiance étant la priorité.

Le but est de séduire le plus de marques possible afin qu’elles fassent le choix de cet Éco-Score. La finalité est d’amener les marques à faire preuve de transparence en affichant leur empreinte. La note autant que telle ne demeure pas un souci. L’objectif est de voir tout ce que l’entreprise va effectuer en vue de diminuer cette notation. Voilà l’utilité majeur de cet indicateur. L’univers de la mode change ses pratiques et ce score en est la preuve. Les teintures écologiques et l’essor de la mode régénérative (qui se focalise sur le sourçage éthique des matières premières nécessaires) en sont d’autres.

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