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Crédit Mutuel et la Maif lancent un dividende sociétal et écologique

A suivre ! (partenariats) Finance Une

 

Crédit Mutuel et la Maif ont pris l’engagement de reverser une partie de leurs bénéfices nets à des projets sociétaux et environnementaux. La banque va précisément allouer 15%, soit environ 500 millions d’euros pour l’année 2022. Quant à l’assureur, il consacrera 10% de ses profits, soit environ 10 millions d’euros.

L’année 2023 commence avec de bonnes résolutions dans le monde de la banque et de l’assurance. En effet, Crédit Mutuel et la Maif ont promis de reverser une partie de leurs bénéfices nets à des projets sociétaux et environnementaux. C’est d’abord Crédit Mutuel qui a annoncé jeudi qu’il s’engage à consacrer 15% de son bénéfice net aux projets environnementaux et solidaires chaque année dans le cadre d’un « dividende sociétal ». Ce qui devrait correspondre à 500 millions d’euros pour 2022, compte tenu des 3,5 milliards d’euros de profits engrangés en 2021.

Une prise de risque pour le bien commun

Nicolas Théry, le président de Crédit Mutuel Alliance Fédérale, reconnait qu’il s’agit d’« une prise de risque » considérable. Mais il estime que son groupe « gagne de l’argent » et montre assez d’efficacité « sur le plan opérationnel » pour se permettre ce geste. Il pense d’ailleurs que le bon sens commande de mettre « cette efficacité au service du bien commun, de l’utilité collective ». Dans un communiqué de presse, Crédit Mutuel précise que son « dividende sociétal » sera réparti en trois grands paquets. Une première enveloppe (50% de la somme) reviendra à un fonds d’investissement sans objectif de rentabilité financière. Objectif : soutenir des entrepreneurs environnementaux, sociaux et des projets non lucratifs.

Une seconde enveloppe (environ 15% du dividende) servira à multiplier par dix ses actions de mécénat. Celles-ci passeront de 6 à 60 millions d’euros par an. Enfin, le reste de l’argent (35%) ira dans des actions de transformation des pratiques de la banque et de son assurance. Concrètement, il permettra de supporter le coût de certaines mesures en faveur des clients. Crédit Mutuel assure d’ores et déjà que l’impact sur le taux d’imposition sera mineur car le dividende intervient après le bénéfice net du groupe. Ce qui n’est pas le cas des dons, qui offrent le droit à des avantages fiscaux.

Une première pour une entreprise de cette taille

Par ailleurs, la banque croit qu’il suffirait que 199 autres grandes entreprises mettent en place des mesures similaires pour couvrir les besoins d’investissement de la transition écologique et énergétique en France. Ces besoins s’élèvent entre 80 et 120 milliards d’euros. Pour l’instant, seul Maif a répondu à cet appel. En effet, l’assureur Maif a annoncé jeudi la création d’un « dividende écologique ». Cette initiative consistera à reverser chaque année 10% de ses bénéfices à des projets de solidarité climatique et de protection de l’environnement. Ce qui représente environ 10 millions d’euros en 2022.

La MAIF a précisé dans un communiqué de presse que ce « dividende écologique » financera trois types d’actions. D’abord des projets de préservation et de régénération de la biodiversité ( forêts, zones humides, cours d’eau, sols…). Ensuite l’accompagnement des sociétaires Maif confrontés au dérèglement climatique. Ceci par un bouquet de services de prévention. Enfin les mesures de l’association Prévention Maif en faveur du climat. L’ONG Oxfam France a salué ces engagements, en particulier celui du Crédit Mutuel. La banque est la première entreprise française de cette taille à faire une telle promesse.

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