Si on se fit à une récente étude par rapport aux sources de contaminations du Coronavirus, on comprend pourquoi le gouvernement français a fait le choix de fermer les restaurants et les bars. L’étude concernée, nommée Comcor, a été effectuée durant les mois d’octobre et de novembre, pendant le couvre-feu et le confinement ayant suivi. Ainsi, cela s’est déroulé lorsque les établissements (restaurants et bars) n’étaient pas ouverts ou l’étaient juste de façon partielle. C’est pourquoi il est compliqué de voir quelle est la vraie part des restaurants et des bars par rapport à la transmission du virus puisque l’étude a été effectué pendant une période où ils ne fonctionnaient pas comme d’habitude. Ce rapport a aussi conclu que les réunions privées étaient la première source d’infection au Covid-19.
Énormément de recherches sur les zones à risques de propagation du Covid-19
Si on se fit à cette fameuse étude, le danger est encore plus haut pendant le confinement que durant le couvre-feu. Or, cela semble peu logique car les établissements n’étaient pas ouverts (ou juste partiellement) pendant cette période. Qu’est ce que cela signifie ? Tout simplement que des établissements ont ouvert leur portes de manière illégale durant le confinement. Les individus s’y étant rendus ont donc été fortement exposés au virus, même s’ils étaient moins nombreux.
En tout cas, ces dernières semaines et ces derniers mois, les restaurateurs et les gérants de bar ont vivement protesté contre la fermeture de leurs établissements, en affirmant que cela n’était pas justifié. Or, deux études effectués aux USA ont récemment évalué quelle est la part des restaurants par rapport aux contaminations au Covid-19. L’une est apparue en septembre par les Centres de contrôle et de prévention des maladies de la ville américaine d’Atlanta, l’autre en novembre dans le très bon magazine « Nature ». En tout cas, ces études dévoilent que le restaurant est une zone dangereuse. Par contre, beaucoup de monde et d’experts affirment que l’ampleur du danger doit être redéfinie dans des conditions d’ouverture plus courantes.
Cinq mille volontaires pour l’étude par rapport aux contaminations au Coronavirus dans les bars et restaurants
Afin d’arriver à cette conclusion, les experts du groupe ComCor ont questionné 3 400 personnes touchées par le Coronavirus mais également de 1 700 autres individus n’ayant pas été touchés. La finalité ? Déterminer les facteurs de danger (comme par exemple la solution de déplacement ou encore les zones visitées) en faisant une comparaison entre les individus infectés par le Coronavirus et ceux qui ne le sont pas.
De cette façon, les experts sont parvenus à déterminer que la fréquentation des établissements que sont les restaurants, bars ou salles de sport engendraient une hausse du danger de contamination, au contraire des transports en commun ou des commerces.
La source d’infection numéro 1 ? Les réunions privées !
À part cette partie sur les facteurs de danger, cette fameuse étude s’est aussi attardée sur les circonstances de contamination au Covid-19. Cette dernière a porté sur près de 25 600 individus touchés (provenant des fichiers de l’assurance-maladie), qui ont tous été questionnés via un simple questionnaire. L’étude dévoile que les repas ont une part essentielle dans les contaminations, que cela soit professionnel ou privé. La raison ? On est proche les uns des autres, et en plus de cela il y a un facteur aggravant : l’absence de masques.
Ainsi, les réunions privées sont la source d’infection majeure. C’est pourquoi si les personnes font des dîners chez eux (au lieu de se rendre au restaurant), cela ne change pas beaucoup les choses. Une nouvelle fois, la période à laquelle a été effectuée l’étude n’offre pas la possibilité d’effectuer des conclusions définitives. Malgré tout, elle va continuer ces prochains mois dans le but d’affiner les résultats et afin d’en apprendre plus par rapport à la transmission du Coronavirus dans d’autres zones. Ainsi, cette étude sera un véritable outil, qui permettra d’accompagner les réouvertures de ces établissements.