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Des dizaines de milliers de morts chaque année en France à cause de la pollution

Environnement Santé

L’établissement Santé publique France affirme que quarante mille morts chaque année sont causées par les particules fines PM2,5 (en dessous de 2,5 microns) de l’année 2016 à 2019. En 2016, Santé Publique France avait donné l’estimation de 48 000 morts prématurés chaque année en lien à cause de la pollution (plus exactement des particules fines). Découvrons-en plus sur le phénomène.

Une baisse des décès selon la dernière estimation

La pollution de l’air aux particules fines est une des causes de la mortalité totale d’environ 7 % sur les années 2007-2008. Ces éléments, invisibles à l’œil nu, s’immiscent dans les ramifications des poumons ainsi que dans le sang.

En outre, l’exposition à ces particules, qui peuvent engendrer de lourds problèmes de santé tels que par exemple cancer, asthme, allergies ou problèmes cardio-vasculaires, diminue d’environ huit mois l’espérance de vie d’un adulte âgé d’une trentaine d’années. Santé Publique France a étudié les conséquences sur la mortalité dans le pays de la baisse de l’exposition à la pollution de l’atmosphère causée par le confinement de l’année dernière.

Si on se fit aux chiffres, lors de cette période 2 300 morts ont été évités à cause de l’exposition aux particules, moindre grâce au confinement. Près de 1 200 morts auraient aussi été évités à cause du dioxyde d’azote, provenant surtout du trafic routier. Le nombre de morts annuels causés par le NO2, défini pour la toute première fois, est de 7 000 (pour l’année 2020). Néanmoins, on ne peut pas faire une addition de la totalité de ces morts avec celles en lien avec les PM2,5. Effectivement, un pourcentage non défini des décès étant causé par l’action mêlée des deux polluants.

Pollution de l’air : un léger mieux ne doit pas être suffisant !

Entre les années 2000 et 2019, les émissions de particules fines (PM2,5) ont diminué de 61 % tandis que celles d’oxydes d’azote ont chuté de 56 %.

Récemment, l’état a été puni par la loi car ce dernier n’a pas baissé assez des polluants dans certaines agglomérations. Or, il n’est pas possible de se contenter d’une petite baisse. Néanmoins, au niveau santé publique, ce qui inquiétant, c’est une estimation de quarante mille décès qui auraient pu être évités. Grâce au confinement, on a pu voir que des actions étaient possibles pour diminuer la pollution de l’air : baisse du trafic routier, transports en commun favorisés ou encore télétravail.

Ainsi, le groupe Santé publique France recommande de continuer les efforts fournis lors du confinement lié au Coronavirus. Il faudrait même les augmenter. La crise liée au Covid-19 a offert la possibilité de constater les conséquences positives sur la santé d’une diminution de la pollution, même à court terme.

Tirer les leçons de la pandémie de Covid-19

Les résultats liés aux confinements donnent la possibilité de tirer des leçons au niveau actions publiques. La baisse de la circulation routière dans les lieux urbains est certainement la pratique à généraliser le plus rapidement possible. Même chose pour les changements comportementaux comme le télétravail. Il y a également d’autres pistes comme l’optimisation des pratiques du chauffage au bois. D’ailleurs, le gouvernement va mettre en œuvre un plan d’action à ce sujet. Autre aspect à prendre en compte : poursuivre l’expansion de pratiques agricoles adéquates.

Les récentes estimations du groupe Santé Publique France sont, en comparaison, en deçà de diverses recherches mondiales. Ainsi, une étude apparue en février dans la revue scientifique Environnemental Research affirmait que la pollution aux particules fines engendrée par la combustion des énergies fossiles était la cause d’un décès sur cinq à l’international, ce qui correspond à plus huit millions de morts (sur l’année 2018), dont environ cent mille dans le pays. Ces écarts sont causés par des différences de méthodes et des informations utilisées plus pertinentes et plus précises sur la France.

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