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Covid-19 : attestation sur l’honneur afin de remettre son enfant à l’école

Santé

Désormais, une attestation sur l’honneur est suffisante afin que votre enfant puisse retourner à l’école si ce dernier en est parti à cause d’un rhume ou d’un statut de cas contact. Autre nouvelle essentielle : le coronavirus est désormais considéré comme maladie professionnelle .

Une attestation sur l’honneur afin que son enfant puisse retourner à l’école

Les professionnels de santé font actuellement face à un grand afflux de clients. Ainsi, les demandes de certificats médicaux de la part des parents d’élèves se sont multipliés. Effectivement, même si les petits ont repris le chemin de l’école, ils se font désormais exclurent pour le moindre petit rhume. Même chose si l’enfant a été en contact avec un individu touché, le but étant de stopper le moindre danger de contamination conséquente et d’apparition d’un cluster.

Or, cela pose aussi problème pour les parents, qui ne peuvent pas forcément rester chez eux avec leurs enfants touchés par le Coronavirus (ou non d’ailleurs). Afin de garantir un retour vers l’établissement scolaire, beaucoup de parents se dirigent vers les médecins, pour obtenir un certificat médical de non contre-indication. Ainsi, les professionnels de santé doivent faire face à une demande conséquente, posant un autre souci : empêcher les personnes plus lourdement malades d’avoir accès aux soins.

Face à ce contexte délicat, l’Ordre des médecins a affirmé qu’il était nécessaire de posséder un certificat médical de non contre-indication afin de pouvoir emmener son petit vers le chemin de l’école. Or, désormais, c’est bel et bien une simple attestation sur l’honneur qui est suffisante, soulageant ainsi forcément les professionnels de santé.

Coronavirus reconnu comme maladie professionnelle : deux conditions cumulatives

Autre nouvelle importante par rapport au Covid-19 : le virus est désormais reconnu comme maladie professionnelle. Deux nouveaux tableaux ont été intégrés au listing des maladies professionnels. Ces derniers dévoilent les situations pour lesquelles la maladie sera intégrée de façon automatique comme d’origine professionnelle et par conséquent vue comme telle, quand la demande aura été faite et les éléments justificatifs nécessaires transmis.

Une telle reconnaissance offre la possibilité de profiter d’une prise en charge totale des frais médicaux, mais pas seulement : bénéficier d’une perception d’indemnités est également possible. Si malheureusement il y a décès, les ayants droit peuvent aussi toucher une rente. La première condition nécessaire est de travailler dans le domaine soignant, administratif ou d’entretien (dans la santé), que cela soit par exemple dans un hôpital, une pharmacie ou dans le transport de malades. Seconde condition à cumuler : avoir été victime d’un souci respiratoire lourd, causé par le Covid-19 et ayant demandé une assistance ventilatoire, ou ayant engendré la mort. Au contraire des engagements pris par le gouvernement, il n’y a donc pas de reconnaissance automatique pour les soignants.

Covid-19 reconnu en tant que maladie professionnelle : et pour les autres ?

Les situations ne pouvant pas rentrer dans ces tableaux (pas d’utilisation d’assistance respiratoire ou les métiers concernés ne sont pas les bons) peuvent néanmoins être l’objet d’une demande. Un comité, fait de deux professionnels de santé, est chargé d’analyser les dossiers un par un. Aucun critère par rapport à l’acceptation des dossiers n’est à l’heure actuelle connu.

Néanmoins, le comité a comme mission de vérifier le lien entre le Coronavirus et le travail du maladie. Au final, les critiques vont bon train, affirmant que rien n’a été simplifié car la charge de la preuve doit être encore effectuée par le malade, ce dernier devant prouver une incapacité continue d’au minimum 25 %.

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