Les tarifs réglementés de l’électricité vont augmenter d’environ 10% d’ici deux jours. C’est le moment de découvrir une astuce pour limiter au maximum l’impact de cette hausse sur votre portefeuille.
A partir du 1er février, les Français vont devoir casser mettre la main à la poche concernant les tarifs réglementés de l’électricité. En effet, selon le ministère de l’Economie, la facture d’électricité va augmenter de 8 à 10 % d’ici deux jours. Cela pourrait même dépasser les 10 % en fonction des contrats.
D’après les simulations réalisées par Bercy, les 11 millions souscripteurs de l’option de base du tarif réglementé d’EDF vont voir leur facture moyenne bondir de +8,6%. Les ménages détenant le tarif bleu paieront environ 837 euros par an en 2024, contre 771 euros l’année dernière.
Les Français ayant privilégié les tarifs de l’option heures creuses subiront une hausse encore plus importante, fixée à +9,8%. Il faudra débourser en moyenne 1 667 euros cette année, soit 160 euros de plus qu’en 2023.
Le constat est donc clair : les 21 millions de consommateurs détenteurs d’un contrat au tarif réglementé d’EDF vont voir leur épargne fragilisée.
« C’est une décision difficile, mais c’est une décision qui est nécessaire pour garantir notre capacité d’investissement dans de nouvelles capacités de production électrique et puis pour sortir définitivement du quoi qu’il en coûte. Nous revenons à la normale », a affirmé Bruno Le Maire sur TF1 dimanche 21 janvier dernier.
Selon Bruno Le Maire, « c’est la dernière hausse de cette taxe sur l’année 2024 ». La taxe à laquelle fait référence le locataire de Bercy est la taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité (TICFE), qui avait été allégée par l’Exécutif lors du bouclier tarifaire déclenché en 2021. Bouclier visant, rappelons-le, à réduire l’impact de la hausse des prix de l’électricité sur les marchés. « La prochaine TICFE sera au 1er février 2025, nous reviendrons à la situation qui était celle d’avant le bouclier tarifaire », a aussi indiqué Bruno Le Maire.
Faire jouer la concurrence
Alors, quelle astuce existe pour contourner cette inflation ? Antoine Autier, responsable des études à l’UFC-Que Choisir propose de faire jouer la concurrence. Certains opérateurs proposent en effet des rabais sur le prix de l’énergie aux Français ne pouvant pas échapper à la hausse des taxes.
Par exemple, un client EDF avec l’option de base qui consomme 2 400 kWh par an via un compteur 9kVA devra désormais débourser 734 euros. Il est toutefois possible de trouver des contrats moins chers, comme ceux de Primeo énergie, fixés à 539 euros par an, soit 200 euros de moins.
Mais comment expliquer un tel écart ? « Les fournisseurs peuvent adapter leur stratégie car ils ont retrouvé des marges de manœuvre sur le prix de l’électricité », explique Antoine Autier.
Vous l’aurez compris, n’hésitez pas à comparer les offres des concurrents afin d’éviter une augmentation trop lourde sur votre facture d’électricité à compter de février.
