Emmanuel Macron en conquête en Chine

Foire de Shanghai : La moisson de contrats peut commencer pour Macron

Economie Une

 

Emmanuel Macron effectue à partir de ce lundi jusqu’à mardi une visite en Chine, à la faveur de la Foire des importations de Shanghai. Le président français espère signer une quarantaine de contrats dans différents secteurs et surtout ouvrir davantage le marché chinois aux entreprises françaises et européennes.

La France n’est pas que le pays du romantisme

Emmanuel Macron est attendu ce lundi en Chine pour une visite officielle de trois jours (du 4 au 6 novembre). Il sera accueilli par son homologue chinois, XI Jinping, à la Foire des importations de Shanghai, un grand rendez-vous commercial dont la France est l’un des invités d’honneur cette année. Le chef de l’Etat français est accompagné d’une délégation de chefs d’entreprises du CAC 40 (L’Oréal, Suez, BNP Paribas ou Airbus) et de dirigeants de PME-ETI. Selon l’Elysée, « On attend une quarantaine de contrats », dans des secteurs traditionnels de la relation franco-chinoise, notamment l’agroalimentaire, l’aéronautique, l’énergie, le tourisme, et la santé. Paris tentera également d’obtenir des avancées sur l’ouverture du marché chinois, cadenassé par le régime communiste.

Le premier défi sera d’abord de changer l’image de la France en Chine car elle ne correspond pas tout à fait à la réalité, selon Zhu Jing  du ministère chinois des Affaires étrangères. En effet, pour 90% des Chinois, la France c’est le pays du romantisme, de la littérature, de la mode, du vin, du fromage… On oublie que « c’est aussi un pays avec de grandes capacités industrielles et des entreprises présentes dans le monde entier », relève Zhu Jing.

Des entretiens formels prévus mercredi

Emmanuel Macron et Xi Jinping visiteront mardi les pavillons chinois et français de la Foire. Les deux couples dîneront ensuite ensemble dans « un lieu très chinois », en écho au dîner organisé par Macron en mars dernier, dans une villa-musée de Beaulieu-sur-Mer sur la Côte d’Azur. Le Président chinois recevra son hôte mercredi à Pékin pour des entretiens plus formels. Après la méga-commande de 300 appareils obtenus par Airbus en mars, Macron tentera d’avancer sur le projet d’usine de traitement de combustibles nucléaires usés porté par Orano (ex-Areva), pour lequel « ça s’accélère » selon l’Élysée.

La France veut surtout une meilleure présence des entreprises françaises et européennes en Chine. Elle tentera donc d’obtenir des avancées sur des accords en cours de discussion entre l’Union européenne et la Chine. Il s’agit d’une part de l’accord sur les indications géographiques protégées (IGP), qui certifie la qualité des produits européens entrant sur le marché chinois. D’autre part de l’accord concernant la protection des investissements et l’accès au marché.

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