Israël reconnaît la Souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental

Géopolitique Société Une

Voici une annonce inattendue qui secoué la scène politique internationale : l’État d’Israël a officiellement reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental. Ce geste marque un tournant significatif dans les relations entre ces deux nations et pourrait avoir des implications profondes pour la stabilité géopolitique de la région.

Le Sahara Occidental : une terre marocaine?

Le Sahara Occidental a longtemps été le sujet de contentieux et de tensions entre le Maroc et le Front Polisario, qui revendique l’indépendance du territoire. Depuis la fin de la colonisation espagnole en 1975, le Maroc a exercé un contrôle effectif sur la région, mais la question de la souveraineté est restée vivement débattue sur la scène internationale.

« La question du Sahara Occidental est complexe et sensible, et sa résolution nécessite des négociations sérieuses entre toutes les parties concernées. » a déclaré le Secrétaire général des Nations Unies.

En décembre 2020, les relations entre Israël et le Maroc ont connu un rapprochement historique lorsque les deux pays ont signé un accord de normalisation sous les auspices des États-Unis. Cet accord a ouvert la voie à des échanges diplomatiques, économiques et culturels renforcés entre les deux nations.

« La normalisation avec Israël représente une opportunité pour le Maroc d’élargir ses relations internationales et de promouvoir la coopération régionale. » a affirmé le responsable du Ministère des Affaires Étrangères marocain.

La reconnaissance de la Souveraineté 

La reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental par Israël est un évolution inattendue, qui pourrait redessiner la carte politique de la région. Cette décision a été saluée par les autorités marocaines, qui y voient une légitimation de leur position sur la question.

Le Roi du Maroc a exprimé son enthousiasme quant à la reconnaissance de la souveraineté de son État : « Nous accueillons favorablement la reconnaissance de notre souveraineté par Israël sur le Sahara Occidental. Cela renforce notre position sur la scène internationale et confirme notre engagement en faveur d’une résolution pacifique et durable de ce différend. » 

L’autre bonne nouvelle pour le souverain marocain, Benyamin Netanyahou, est « l’ouverture d’un consulat dans la ville de Dakhla », située dans la partie du Sahara occidental contrôlée par le royaume, qui serait examinée positivement par Israël.

Cette décision s’inscrit dans le cadre d’une dynamique enclenchée ces dernières années, avec la reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté du royaume sur ses Provinces du Sud (le Sahara occidental, NDLR), le soutien d’une quinzaine de pays européens au plan d’autonomie et l’ouverture d’une trentaine de consulats à Laâyoune et Dakhla”, a déclaré à l’AFP un haut responsable marocain, sous couvert d’anonymat.

Une décision qui ne fait pas l’unanimité  

La reconnaissance de la souveraineté marocaine par Israël a été diversement accueillie sur la scène internationale. Certains pays ont exprimé leur soutien à cette décision, considérant qu’elle pourrait favoriser la stabilité régionale. Côté France, le président des Républicains, Eric Ciotti a estimé que « la souveraineté du Maroc est indiscutable » et « appelle désormais la France à résoudre cette question stratégique ». Les Etat-Unis ont également reconnu la « souveraineté marocaine » sur le Sahara occidental dans le cadre de leur soutien aux accords d’Abraham.  

D’autres ont fait part de leur inquiétude quant à son impact sur les efforts en cours pour parvenir à une solution pacifique et juste au Sahara Occidental. « Nous sommes préoccupés par la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental par Israël. Nous appelons toutes les parties à poursuivre le dialogue et à travailler ensemble pour trouver une solution juste et mutuellement acceptable. » a expliqué un représentant européen.

Dans ce débat sans fin entre Etats, les opposants du Front Polisario, soutenus par l’Algérie, réclament toujours un référendum d’autodétermination sous l’égide de l’ONU.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *