triplan hybride vols longs courriers

Un triplan hybride pourrait bouleverser les vols court-courriers

Environnement Mobilité

Solaire et électrique, le triplan hybride Bio Electric Hybrid Aircraft aura comme avantage majeur d’être extrêmement économe. Ainsi, ce mode de transport moderne pourrait être moins cher que le train !

Zéro émission de carbone à l’horizon 2050

Voici la promesse de l’Association du transport aérien international : le zéro émission de carbone d’ici trente ans. Ainsi, les avionneurs effectuent de multiples projets d’aéronefs hétéroclites mélangeant des architectures économes en énergie, et des motorisations électriques ou hybrides dont l’alimentation est assurée par plusieurs biocarburants ou grâce à l’énergie de demain, l’hydrogène. Dans les projets actuels, il y a celui de la société britannique dénommée Faradair. Présente dans la localité britannique de Duxford, dans le comté du Cambridgeshire, la société désire faire voler d’ici une poignée d’années, son révolutionnaire Bio Electric Hybrid Aircraft. Il s’agit d’un avion triplan hybride pouvant amener sur des petites distances jusqu’à 19 individus.

Au même titre que la totalité des projets d’avion à motorisation électrique, le problème demeure le poids des batteries, d’où l’utilisation d’un système hybride, mélangeant un moteur électrique à une petite turbine dont l’alimentation est assurée par le bio-carburant. Des panneaux solaires intégrés aux ailes de l’avion offrent quant à eux la possibilité de conserver la charge de la batterie au sol.

Solution écologique et moins coûteuse que le train

Dans le but d’optimiser la portance, le groupe Faradair a fait le choix d’une architecture triplan. Délaissé depuis la Première Guerre mondiale, ce mécanisme garantit pourtant une portance optimale avec une envergure plus restreinte. L’autre point fort majeur du système est les triplans plus faciles à diriger. Ainsi, le décollage et l’atterrissage de ces derniers peut se faire sur des petites pistes. Ils gagnent aussi vite de l’altitude. Le principal point faible, c’est la traînée conséquente provoquée par les trois ailes. Afin de la diminuer, l’entreprise Faradair a pensé et conçu un type d’aile spécifique dotée à l’extrémité de vastes winglets.

Le Beha offrira la possibilité d’effectuer des vols court-courriers entre les villes anglaises majeures telles que Londres et Manchester. L’avionneur affirme que le tarif pour le passager serait d’à peu près trente euros, ce qui est moins coûteux qu’un trajet en train entre ces deux villes. La société Faradair a comme objectif des coûts d’exploitation moindres de l’avion. En outre, le Beha présentera également les points forts d’une durabilité optimale et de ne pas faire de bruit. Le groupe désire faire fonctionner ses premiers avions d’ici trois ans et envisage même de finaliser des vols commerciaux à partir de 2027.

Finalité et prix

La finalité de l’entreprise Faradair présente une ambition élevée, tout comme les désirs de son PDG. En effet, le groupe désire offrir des vols affichant un prix extrêmement bas. Le but serait de proposer une alternative aux trajets intercités et à la route.

Côté prix, une liaison entre la capitale anglaise Londres et Manchester dévoile un tarif de 25 livres sterling (situé autour de trente euros), ce qui est moins coûteux qu’un billet de train. À l’heure actuelle, ce tarif n’est qu’une simple prévision du PDG de la société, Neil Cloughley. Or, cette promesse a beaucoup de chances de se formaliser même si le Bio Electric Hybrid Aircraft ne transporte encore personne. Dernier point : il faudra étudier le coût global réel en dioxyde de carbone de son intégration dans nos solutions de transport modernes.

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