sixieme extinction de masse

La 6ème extinction de masse : un phénomène de plus en plus rapide

A suivre ! (partenariats) Environnement

La 6ème extinction de masse est arrivée. Beaucoup d’études confirment malheureusement ce phénomène. Une étude récente, apparue dans le célèbre Proceedings of the National Academy of Sciences au début du mois de Juin, a affirmé que l’extinction est de plus en plus rapide. Son auteur avait déjà alerté l’opinion sur ce phénomène, il y a plus de cinq ans.

Sur quoi porte cette étude ?

Dans cette récente étude, l’attention a été portée sur trente mille espèces de vertébrés. La recherche s’est basée sur les informations de l’Union internationale pour la conservation de la nature. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que le résultat est plus qu’alarmant. En effet, ce sont plus de 500 espèces qui sont menacées. Chacune de ces dernières possède moins de mille individus encore en vie. En plus, les scientifiques affirment que depuis le début du 20ème siècle, quasiment 95% des espèces arrivant à un tel seuil critique ont tout simplement disparu.

Ainsi, on peut notamment constater avec cette étude que la totalité des espèces de rhinocéros sont menacées. Sur les trente mille espèces, presque 400 sont dans un contexte intermédiaire où il y a encore un peu plus de mille individus. Néanmoins, ces 400 espèces sont toutes menacées. Effectivement, les scientifiques parlent d’un effet de cascade, causée par l’interconnexion du vivant sur la planète.

Les activités humaines : la cause majeure ?

Les scientifiques affirment que cette extinction est essentiellement causée par l’activité humaine. Encore pire : le phénomène s’accélère dans l’indifférence la plus générale. Les pressions effectuées par l’homme sur l’environnement et la biosphère sont de plus en plus forte. La récente pandémie de Coronavirus, engendrée sans aucun doute par la vente d’espèces sauvages, en est une preuve. En plus de cela, les phénomènes d’explosion démographique, de pollution de masse, de dégradation des habitats naturels ou encore de changement climatique viennent évidemment aggraver et accélérer cette extinction de masse.

Un des scientifiques de l’étude affirme que le monde coupe un de ses propres membres, dégradant la totalité des piliers de notre système de survie. Quand une espèce est quasiment disparue, elle n’offre quasiment plus aucune contribution par rapport à l’écosystème et à l’épanouissement de l’homme sur Terre. C’est pourquoi les gouvernements et les institutions internationales et nationales, doivent mettre la conservation des espèces en danger au même rang d’importance que les soucis climatiques. Afin qu’un climat soutenable puisse perdurer, l’environnement (la faune autant que flore) doit être préservé, car les écosystèmes sont avant tout un ensemble – la pollinisation étant par exemple un élément primordial à la vie sur notre planète.

Le sort de millions d’espèces est en jeu !

Le constat est catastrophique mais rien n’est définitif. Les scientifiques insistent sur ce point. Les auteurs de cette étude affirment que ce qui va être fait afin de faire face à la crise actuelle d’extinction lors des deux prochaines décennies sera essentiel. C’est ce qui va déterminer l’avenir de millions d’espèces.

Dans leur recherche, les experts parlent de différentes solutions permettant aux espèces de ne pas disparaître. Ils souhaitent même que les experts manifestent et informent par rapport à ce problème, le but étant d’agir le plus rapidement possible et la solution étant essentiellement juridique. Les auteurs désirent mettre en place un accord international poussé, surtout afin de lutter contre les commerces légaux et illégaux d’animaux sauvages. Il s’agirait de la première phase d’un programme de conservation sur vingt ans.

Au final, il faut une réelle approche juridique afin que la protection de la biodiversité soit une obligation, et non une simple option. Il y a encore du temps mais la fenêtre pour agir est quasiment fermée nous disent les auteurs de l’étude. Ainsi, sauvons ce qui peut l’être en prenant tout d’abord conscience du problème puis en agissant chacun à notre échelle !

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