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Un cœur humain imprimé en 3D par des scientifiques israéliens

Santé

Pour la première fois, un cœur humain a été créé à l’aide de l’impression 3D. Cette innovation scientifique, annoncée le lundi 15 avril 2019, par des chercheurs de l’université de Tel-Aviv, ouvre la voie à de nombreuses possibilités en matière de greffe d’organes. Le cœur, encore au stade de prototype, pourra être transplanté dans le futur, lorsque les imprimantes bénéficieront d’une meilleure résolution.

Une première mondiale

Les scientifiques israéliens à l’origine de cette avancée majeure ont réussi, grâce à l’impression 3D, à matérialiser un cœur. Ce dernier est biocompatible, car les cellules utilisées pour l’impression proviennent du patient lui même. Cela implique qu’il ne pourra pas rejeter la greffe lors de la transplantation.

Le professeur Tal Dvir, qui a dirigé les recherches avec le Dr. Assaf Shapira, a annoncé à la presse, le 14 avril, qu’il s’agit de «  la première fois qu’on imprime un cœur dans son intégralité avec ses cellules et ses vaisseaux sanguins, c’est aussi la première fois qu’on utilise de la matière et des cellules provenant du patient ». 

Un meilleure résolution d’imprimante nécessaire

Le cœur, imprimé avec les cellules et les vaisseaux sanguins du patient, en est encore au stade de prototype. Il n’est pas plus gros que celui d’un lapin. Pour qu’il puisse atteindre la taille d’un cœur humain, les imprimantes 3D doivent évoluer sur le plan technologique. En effet, leur résolution n’est pas encore suffisante.

Selon le journal Libération, l’impression d’un cœur qui serait utilisable dans le cadre d’une greffe, requiert également un nombre de cellule conséquent de la part du patient. L’imprimante doit être capable de reproduire quelques milliards de cellules en plus pour pouvoir produire un cœur d’adulte. Néanmoins, cette prouesse est le signe qu’à terme, il sera possible de créer entièrement un organe qui ne pourra pas être rejeté par les patients.

Un besoin d’imprimante 3D dans les hôpitaux

Le scientifique en charge de l’étude, Tal Dvir, estime que d’ici 10 ans, il sera possible d’imprimer entièrement un cœur en 3D. Selon lui, « il y aura des imprimantes 3D dans les hôpitaux […] ces imprimantes imprimeront des organes pour les patients ». 

Pour l’heure, le professeur continue, avec son équipe, de travailler sur l’impression des cellules et leur capacité de pompage, afin que le cœur puisse battre de manière autonome. Il a expliqué que les premiers tests s’effectueront sur des animaux.

 

 

 

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