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Le taxi volant autonome d’Ehang sera le premier pouvant faire des vols commerciaux

Mobilité

Le taxi volant autonome d’Ehang s’apprête à devenir le premier à recevoir l’autorisation pour des vols commerciaux. Dévoilé lors du Consumer Electronics Show 2016, le taxi drone Ehang 184 est muni de quatre moteurs à double hélice et fonctionne avec une batterie lithium-polymère de 14,4 kWh qui lui confère une autonomie de 23 minutes.

Les taxis volants à décollage et atterrissage vertical (VTOL) ont été parmi les temps forts du dernier salon aéronautique du Bourget. Bien que certains modèles soient très avancés, obtenir une certification officielle est une étape préalable essentielle pour prendre son envol. Cette étape est bientôt atteinte par Ehang en Chine. L’aéronef a réussi l’intégralité de son programme d’essais en vol en collaboration avec l’autorité aéronautique chinoise, la Civil Aviation Administration of China. Malgré un parcours prolongé, puisque Ehang avait suscité l’attention dès 2016 au Consumer Electronics Show, l’obtention d’une telle certification est primordiale pour la commercialisation et l’opération aérienne de l’aéronef au milieu du trafic aérien habituel. En Chine, la détermination politique a appuyé le processus, la CAAC ayant délibérément accéléré le rythme de la certification de type « EH216-S ». Cet accomplissement est d’autant plus complexe puisque l’aéronef est entièrement autonome et dépourvu de pilote.

Des doutes autour de la certification pour les vols autonomes de drones taxis

L’obtention de la certification requise pour permettre de telles opérations reste une perspective éloignée, étant donné que les organismes de réglementation européens (EASA) et américains (FAA) n’ont pas fixé de date proche. Il est probable qu’il faudra attendre environ une décennie avant que les vols autonomes ne reçoivent leur approbation. En Chine, Ehang a déjà effectué des démonstrations et des excursions touristiques locales, totalisant près de 10 000 vols habités sur une vingtaine de sites.

Cette nouvelle certification permettra désormais à l’entreprise d’opérer aux côtés d’autres aéronefs dans l’espace aérien et sur l’ensemble du territoire. Équipé pour accueillir deux personnes, cet octocoptère a une autonomie de seulement 30 kilomètres, le rendant idéal pour les vols touristiques de courte durée et les déplacements urbains. Ehang affirme que son système de vol autonome est plus sécurisé que les véhicules à décollage et atterrissage vertical (VTOL) pilotés, grâce à la présence d’opérateurs prêts à intervenir en cas de besoin.

Ehang conçoit un centre de recherche et de développement en France

Le constructeur chinois Ehang, un innovateur dans le secteur des drones taxis, fait part de ses plans pour établir un centre de recherche et développement ainsi qu’un site d’essai à Lyon, dans le but de créer environ 50 emplois au cours des trois prochaines années. Son modèle vedette, l’Ehang 184, a fait sensation au Consumer Electronics Show en 2016. Parmi les nombreuses initiatives similaires, ce drone taxi se démarque comme l’un des plus avancés et il a même déjà transporté ses premiers passagers cette année.

L’arrivée de l’Ehang 184 en France semble imminente à la suite de l’annonce de l’établissement d’un centre de recherche et développement à Lyon. Bien que le lieu précis reste à confirmer, cette initiative devrait entraîner la création d’environ 50 emplois sur une période de trois ans. Par ailleurs, Ehang prévoit de collaborer avec un site aéroportuaire pour mener des essais de vol stationnaire, ce qui pourrait potentiellement servir à tester son drone taxi. La société s’engage également dans la fabrication de drones commerciaux destinés à la photographie aérienne. Cette expansion en France vise à renforcer la présence de l’entreprise sur les marchés européen et nord-africain, tirant parti de la réputation accueillante de Lyon pour les entreprises chinoises, déjà composée de 23 sociétés dans la métropole.

Ehang continue ses essais

La société chinoise Ehang, reconnue pour son drone taxi innovant, franchit de nouvelles étapes dans l’évolution de cette technologie. Les séquences d’essais mettent en lumière le drone taxi en action avec des passagers, naviguant même dans des conditions météorologiques variées et des scénarios de vol complexes. Tandis qu’Airbus entame ses premiers développements avec son drone taxi Vahana, Ehang, basée en Chine, semble déjà en avance dans le développement de sa propre solution. La vidéo présente le drone Ehang 184 en train d’effectuer des essais avec des passagers, en compagnie d’ingénieurs, de représentants gouvernementaux et du maire adjoint de Guangzhou. Plus de quarante individus ont déjà eu l’opportunité de faire l’expérience d’un vol à bord de ce drone taxi.

Ehang dévoile également un modèle biplace équipé de huit rotors électriques, conçu pour transporter deux passagers (jusqu’à un total de 280 kg). La société a mené plus de mille vols d’essai avec son drone taxi depuis la présentation de l’Ehang 184 lors du Consumer Electronics Show en janvier 2016. Fabriqué avec un châssis en aluminium et un cadre en fibre de carbone, cet engin à multiples rotors peut atteindre une vitesse maximale de 130 km/h pendant une durée de 25 minutes. Les épreuves comprennent des conditions exigeantes telles que des vents forts de niveau 7, des vols nocturnes et des conditions de brouillard. Malgré ces avancées notables, le déploiement opérationnel de services de taxis volants autonomes demeure confronté à des obstacles réglementaires et à des enjeux liés à la perception du public.

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