2022 a été une année bouleversée par l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la crise économique et énergétique, les températures records et les canicules ainsi que les mouvements sociaux de contestation.
Les objectifs majeurs du continent européen pour cette année sont le rétablissement de la paix, le soutien des économies, l’assurance d’un approvisionnement énergétique accessible. La stabilité et la prospérité : voici les buts recherchés par l’UE et le monde en 2023.
Guerre en Ukraine et crise économique/énergétique
Le conflit en Ukraine (on peut parler de guerre) a débuté par l’arrivée des troupes russes en février 2022. Depuis, le monde a découvert les conséquences d’une telle guerre : gigantesques destructions, populations forcées de migrer, crimes de guerre etc.
Or, il n’est pas possible de dire de quelle façon tout cela va se finir malgré les nombreuses aides financières et matérielles occidentales. Pour l’instant, l’heure semble à l’enlisement. On peut dire qu’il s’agit d’une guerre d’usure. Conséquence : pour tous les acteurs de ce conflit et même pour les alliés, les effets économiques et sociaux sont de plus en plus présents.
La diplomatie est un aspect primordial afin que la paix soit garantie. Avec l’invasion de l’Ukraine, l’Union Européenne doit faire face à de terribles défis économiques : le tarif de l’énergie, les problèmes d’approvisionnement (voire même les pénuries) et l’inflation galopante impactent le pouvoir d’achat des ménages.
Ainsi, de plus en plus de mouvements sociaux s’élèvent en Europe comme en Italie, en France et en Angleterre. Le point commun de ces manifestations ? Exprimer son mécontentement face à l’inflation et demander des augmentations de salaire, une revalorisation des retraites et de meilleures solutions pour la santé.
Par rapport à l’énergie, une action coordonnée doit être pensée afin de sauvegarder la stabilité économique.
Le combat contre le réchauffement et la crise migratoire
L’année dernière a connu de terribles vagues de chaleur, des canicules, des sécheresses, des feux et des inondations inédites. Ces catastrophes liées au climat ont concerné des millions d’individus à l’international. Le prix à payer ? Des milliards d’euros !
Le GIEC affirme que les trois degrés de réchauffement de la Terre sera franchie d’ici 2030, ce qui correspond au double du plafond de 1,5 degré défini par l’accord de Paris en 2015.
Cet accord avait été passé durant la COP15 s’étant déroulé à Montréal. Le but était simple : stopper les dégâts faits envers la biodiversité et ses ressources, essentielles à la planète. La COP 27 s’est terminée avec un autre accord dont le but est de concevoir un fond représentant une compensation pour les actions favorisant le dérèglement du climat. Elle est destinée aux Etats pauvres.
Les migrants poursuivent leur fuite de la guerre et de la pauvreté. Voici un autre défi majeur de 2023. Ainsi, les entrées illégales de l’UE ont connu une hausse de 77% pour 2022 par rapport à 2021. Evidemment, la guerre en Ukraine a optimisé ce phénomène. Conséquence : on dirait que le continent européen est revenu à la période du rideau de fer. L’année dernière, douze pays de l’Union Européenne ont façonné des clôtures sur une ou plusieurs parties de leurs frontières.
Le territoire européen connaître un encerclement ou une traversée de 19 clôtures frontalières qui s’étalent sur deux milles kilomètres. Des pays ont solidifié leurs contrôles aux frontières avec une suspension des règles imposées par Schengen. On peut notamment citer la France et l’Italie.
Bruxelles a récemment concocté un plan pour contrôler les flux de migrants. Le but est d’harmoniser les intérêts des nations présentes en première ligne et de ceux plus loin des frontières extérieures.
Élections en Europe
2023 est une année d’élections pour beaucoup d’Etats de l’UE. Parmi eux, il y a la Grèce. Avant les législatives du mois de juillet, le gouvernement conservateur de Kyriakos Mitsotakis fait face à un flot de critiques. En Pologne, des élections législatives se tiendront également durant l’automne. Le groupe ultra-conservateur aux manettes depuis 2015 va sans aucun doute subir l’inflation la plus conséquente depuis les années 1990 et les différentes crises.
Même scénario en Espagne avec le pouvoir socialiste. Un bouleversement politique est à prévoir. Il vante sa gestion de la crise. Or, le contexte économique demeure problématique.
Dans une situation de guerre, il n’est pas simple de prévoir le résultat des élections automnales en Ukraine. On peut même se demander si elles se dérouleront. Autre fait marquant pour l’UE : la Croatie, avec sa capitale Zagreb, est entrée dans l’espace Schengen et la zone euro.
