La popularisation des trottinettes électriques a engendré une augmentation des accidents en agglomérations. Afin de régler ce problème, le gouvernement français a formalisé des règles pour les trottinettes électriques qui vont s’appliquer cette année. Elles seront rassemblées dans le code de la route destiné aux trottinettes électriques.
Ainsi, seul un individu âgé de plus de douze ans peut se servir d’un tel appareil. Les utilisateurs doivent évoluer sur les pistes cyclables ou sur la chaussée. Il n’est pas autorisé à prendre des passagers. La vitesse doit être limitée à 25 km/h pour avancer sur la voie publique. N’importe quel engin franchissant ce plafond doit seulement être dirigé sur terrain privé (si la trottinette que vous avez va donc au-delà de la barre de 25 km/h).
Un éclairage est nécessaire à l’avant et à l’arrière. Même chose avec le freinage. Ce dernier doit être adapté. Un avertisseur sonore doit également être présent. Le stationnement de la trottinette électrique doit s’effectuer dans les emplacements envisagés. Si vous mettez votre engin sur un trottoir, elle ne doit pas représenter un obstacle pour l’évolution des piétons. Le casque est facultatif. Cependant, il est grandement conseillé d’en avoir un. Autre point : une assurance à jour est nécessaire si vous avez une trottinette électrique.
Obligation d’une immatriculation des trottinettes électriques cette année ?
Afin de restreindre les infractions au code de la route, des députés faisant partie des Républicains désirent procéder au dépôt d’un projet de loi. Son point principal serait d’intégrer une obligation pour les immatriculations. Cela concernerait la totalité des trottinettes électriques. Cette immatriculation aurait pour finalité l’optimisation de la reconnaissance des contrevenants. Une telle mesure permettra de parfaitement gérer l’usage de ces engins sur la voie publique.
L’intégration d’une plaque d’identification serait envisagée pour la totalité des EDPM allant au-delà de la barre des 15 km/h. Mais au fait, qu’est-ce qu’un EDPM ? Il s’agit d’un engin de déplacement personnel motorisé. Cette loi devrait cibler les trottinettes électriques mais également les skates électriques, monoroues, gyroroues …
Les députés pensent à une amende de 135 euros si la trottinette ou l’EPDM ne possède pas d’immatriculation. S’il y a récidive, l’amende pourrait aller jusqu’à … 3750 euros !
Trottinettes en libre-service dans la capitale : interdiction totale ou régulation ?
À Paris, trois individus sont morts l’année dernière en conduisant une trottinette électrique. Une hausse d’environ 38% des personnes blessées est aussi à signaler. La ville analyse le renouvellement des contrats destinés aux sociétés intégrant la location de ce genre d’engins en libre-service. À l’heure actuelle, les groupes Tier, Dott et Lime procèdent à l’exploitation des licences jusqu’en mars de cette année pour proposer près de quinze mille trottinettes électriques sur la voie publique de la capitale française.
Les exploitants avaient proposé plusieurs mesures pour éviter les abus. Tout d’abord, les trottinettes seraient immatriculées pour mieux verbaliser les conduites dangereuses. Ensuite, la conduite aux mineurs serait complètement interdite. Pour faire respecter cette règle, les opérateurs devront contrôler l’identité des clients lors de l’inscription. Une pièce d’identité est demandée par Lime, Tier et Dott.
Afin de restreindre les stationnements chaotiques, les sociétés ont fait la proposition à la ville de Paris de multiplier par deux l’effectif des patrouilleurs/ramasseurs. Ces employés vérifient que les engins soient parfaitement stationnés sur les bons emplacements et n’entravent en rien les mouvements sur la voie publique.
Enfin, des systèmes pourraient être posés pour voir si le conducteur n’évolue pas sur le trottoir. Si tel est le cas, la trottinette ne marcherait plus ou la vitesse serait restreinte.
Malgré le fait que ces mesures soient encore à l’étude par les députés, il semble que les autorités du pays soient déterminées à faire en sorte que tout individu se servant de ce genre d’engins soit en totale sûreté et prenne en compte les différentes règles.
La trottinette McLaren !
Le marché des trottinettes électriques est en pleine évolution. Preuve en est avec la nouveauté signée de la société McLaren. Il s’agit de la première première trottinette électrique pensée et conçue par sa filiale Lavoie Electric. Nommée Lavoie Series 1, elle se définit par un mécanisme de pliage unique.
Elle offre un aspect compact intégrant un plateau s’allongeant vers l’avant. Le guidon de ce modèle est élancé. Une autre spécificité de l’engin est sa signature lumineuse présente au niveau du tube. Le pliage de l’équipement en trois s’effectue rapidement, cela donnant un petit engin parfaitement compact. Par la suite, le modèle peut être amené n’importe où. La société a désiré concevoir un appareil solide, performant et d’une rare élégance.
En outre, la Lavoie Series 1 possède des phares latéraux marchant tels des clignotants. Son autonomie est d’une cinquantaine de kilomètres pour deux heures de charge. Son autonomie est de cinquante kilomètres. Concernant la batterie, le concepteur McLaren n’en dit pas plus par rapport aux capacités ou au genre de cellules utilisées.
Une application mobile offre la possibilité au conducteur de définir son emplacement et de gérer son système de navigation. Ainsi, il peut voir les historiques d’usage ou déclencher son alarme dans un but de prévention et de lutte contre les vols.
Une application mobile permet à son utilisateur de contrôler son système de navigation, de déterminer sa position. Cette dernière lui offre la possibilité de consulter les historiques d’utilisation ou encore de déclencher son alarme pour prévenir les vols. McLaren n’a toujours pas dévoilé le prix de sa première trottinette électrique. Les premières commandes ont été effectuées au début de l’année.
