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Réchauffement du climat : environ mille solutions environnementales grâce à Bertrand Piccard et Solar Impulse

Energie Environnement

Le créateur de la Fondation Solar Impulse, qui n’est autre que l’explorateur Bertrand Piccard, est connu afin d’avoir effectué le premier tour du monde avec un avion solaire. Ce dernier a récemment donné son avis sur mille solutions spécifiques et rentables à la crise liée à l’environnement. Chaque internaute peut voir, sur le portail web de la Fondation Solar Impulse (le groupe proposant ces solutions), ces mille options afin de combattre le bouleversement du climat et protéger l’environnement efficacement et durablement.

Mille options en faveur du climat : une excellente nouvelle ? Qu’en est-il de la réplicabilité ?

À l’heure actuelle, il y a énormément d’options opérationnelles et commercialisables. Ces dernières présentent l’avantage d’être rentables. Ainsi, elles n’ont pas besoin de dépenses.

Elles peuvent par conséquent être utilisées continuellement, dans le milieu industriel ou de manière plus générale dans l’économie tout en offrant la possibilité d’être plus performantes, d’effectuer des économies, de faire des bénéfices ou encore d’optimiser son pouvoir d’achat. Grâce à elles, la protection environnementale devient beaucoup plus intéressante.

Les options retenues peuvent être adaptées facilement n’importe où. Ce ne sont pas juste de simples idées à appliquer dans l’avenir mais il s’agit bel et bien de méthodes, de matériaux, de mécanismes, de technologies et de sources d’énergie qui existent déjà à l’heure actuelle. Dans ces mille solutions, il y a notamment Eco-Tech Ceram (experte dans le stockage et l’optimisation des chaleurs fatales des industries et la rentabilité des énergies renouvelables). Il s’agit d’une société française, qui a pensé et conçu un module de récupération de la chaleur perdue dans les usines afin de l’entreposer et la réutiliser dans le circuit de l’usine. Cela donne la possibilité qu’il n’y ait pas de pertes de chaleur et d’énergie.

Une solution à populariser prioritairement ? Quels freins à la propagation de ces solutions ?

Autre exemple : AntiSmog, conçu par une entreprise française. Il s’agit d’un équipement à mettre sur le moteur thermique d’un véhicule. Ce dernier offre la possibilité de baisser près de 80 % les rejets des éléments nocifs (environ 55 % concernant le Nox et 95 % par rapport aux particules) et de baisser de 20 % la consommation de carburant. L’amortissement du système se fait via les économies effectuées avec la diminution de consommation. Pour ce qui est d’un taxi, la pose est finalisée en uniquement six mois.

Le frein majeur à l’utilisation de ces options est l’œuvre de la réglementation. En effet, les anciennes lois sont souvent dépassées puisque se calquant sur des technologies datant d’il y a plus de cinquante années. Ainsi, ces dernières ne poussent pas à se servir des techniques modernes.

Un exemple des attentes par rapport aux technologies futures ?

Si vous avez un véhicule électrique, il n’est pas possible de décharger la batterie de votre voiture sur le réseau pendant les heures de pointe. Or, cela est un véritable problème car durant les heures de pointe, il y a un pic de consommation auquel fait face un pic de production. Il devrait être possible de restituer une part de cette énergie au réseau durant les pics de consommation et, par la suite, charger les batteries pendant la nuit lorsque la plupart des personnes dorment et utilisent par conséquent moins d’électricité. Cependant, de nos jours, il n’est pas autorisé aux batteries de voitures de redonner de l’énergie. Il faut savoir que les chargeurs de batteries ne sont mêmes pas pensés et conçus afin que l’électricité aille dans les deux sens.

Les technologies d’absorption du dioxyde de carbone dans l’atmosphère sont notamment très attendues. À l’heure actuelle, elles ne sont pas rentables et afin de l’être, il est nécessaire que la tonne de dioxyde de carbone produite vaut au minimum 200 dollars. Or, il n’est pas réaliste de voir ces technologies se généraliser et se populariser dans un avenir proche. Même chose par rapport aux carburants synthétiques.

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