separation iceberg Antarctique

Séparation d’un iceberg en Antarctique : découverte d’un monde rempli de vie

Environnement

Le Polarstern (navire de recherche et brise-glace allemand) par rapport à la recherche polaire et marine de Bremerhaven permet de constater chaque jour les effets du réchauffement climatique en Antarctique. Récemment, le navire a pu observer l’incroyable richesse de la vie à la suite de ce qu’on appelle un vêlage d’iceberg (conception d’icebergs par un glacier quand il y a détachement des masses de glace).

En mars de cette année, les scientifiques ont effectué l’exploration d’une partie de mer emprisonnée par la glace depuis des dizaines et des dizaines d’années. Cela a pu être fait à la suite du vêlage d’une plateforme glaciaire située en Antarctique, quand le célèbre brise-glace de recherche Polarstern était non loin du lieu. Les premières images capturées dévoilent une grande biodiversité. Les rapports de sédiments et d’échantillons d’eau ont permis aux experts d’en savoir plus sur la dynamique de la zone.

Une richesse sous la glace d’Antarctique

Le Polarstern allemand a eu de la chance puisque lors de ce vêlage, il était situé là quand il le fallait lorsque le détachement de l’iceberg A74 s’est produit. Ce dernier est tombé de la barrière de Brunt, située en Antarctique. L’événement a offert la possibilité aux experts d’en apprendre plus sur la richesse inespérée d’une partie de mer se libérant de la glace.

Fin février 2021, un iceberg gigantesque d’à peu près 1 270 km2 est tombé de la barrière de Brunt. Il s’agit d’une plateforme présente non loin d’une base antarctique nommée Halley, gérée par le groupe British Antarctic Survey. Des experts de l’Institut Alfred Wegener pour la recherche polaire et marine (d’origine allemande) se sont servis de leur présence non loin de l’événement, dans le réputé brise-glace de recherche Polarstern, afin de s’insérer entre le nouvel iceberg et la plateforme dans le but de partir à la découverte d’un fond marin qui était emprisonné de centaines de mètres de glace durant des dizaines et des dizaines d’années.

Analyse de la manière dont la glace répond au réchauffement

Les experts ont sauté sur l’occasion afin de récolter des renseignements pertinents sur cet endroit lorsqu’il est libéré de la glace et est touché par les rayons du soleil pour la toute première fois. Ainsi, des clichés de grande qualité ont été effectués. Parallèlement, il y a également eu un prélèvement d’échantillons de sédiments du fond marin. Autre mission réalisée : l’obtention de mesures géochimiques conséquentes de la colonne d’eau au-dessus.

Les scientifiques ont aussi posé différents capteurs qui vont poursuivre l’enregistrement des données que sont la température, la salinité ou encore la direction et la vitesse des courants marins. Il s’agit d’informations indispensables à la réalisation de simulations sur la manière dont la calotte glaciaire peut faire face au changement climatique.

Découverte d’un univers inconnu

Côté biodiversité, les scientifiques ont été étonné positivement de la grande richesse dénichée dans cette eau emprisonnée par la glace depuis une très longue période. Les scientifiques ont pu aussi observer de multiples organismes présents sur des pierres de différentes dimensions et amenées là via des glaciers. Tout cela se déroulant dans une zone limoneuse (bourbeuse). Demeure une interrogation pour les experts : les organismes s’alimentent-ils surtout d’algues ou de particules organiques déposées avec la glace ?

Les experts ont également découvert des organismes non sessiles tels que par exemple des concombres de mer, des mollusques, des étoiles de mer, au minimum cinq genres de poissons ainsi que deux types de calmars. Une biodiversité gigantesque à laquelle les scientifiques souhaitent dans un futur proche pouvoir avoir accès plus aisément via des équipements modernes (comme par exemple les robots sous-marins autonomes).

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