Selon Claude Onesta, la place du sport dans l’éducation est « insuffisante »

Education Une

Le manager général de la haute performance à l’Agence nationale du sport pense que les 30 minutes de sport quotidiennes à l’école ne suffisent pas.

« La place du sport dans l’éducation est aujourd’hui insuffisante », regrette Claude Onesta, manager général de la haute performance à l’Agence nationale du sport. L’ancien entraîneur des handballeurs français estime ainsi que les 30 minutes de sport par jour lancées par le programme gouvernemental « ne suffisent pas ».

Claude Onesta réagit notamment aux critiques émises par Florent Manaudou en novembre dernier. Le nageur assurait alors que la « France n’est pas du tout un pays de sport ». Le patron du haut niveau hexagonal rétorque qu’au regard de « l’enthousiasme que génèrent les Jeux Olympiques », on ne « peut pas dire qu’on ne soit pas une nation sportive ».

Mais Claude Onesta admet qu’en l’état aujourd’hui « à l’école quand vous êtes sportif de haut niveau, vous posez problème parce que vous n’êtes pas toujours là, parce qu’il faut aménager une partie de votre scolarité ». Il pense qu’il « faut faire avancer cela » et « être capable de vivre le sport non pas comme quelque chose qui coûte ou qui pose des problèmes, mais comme un investissement pour avoir une société mieux construite, des gens qui acceptent de respecter un certain nombre de règles, qui vivent ensemble ou qui collaborent ».

Le manager général de la haute performance regrette que « faire du sport de haut niveau en France » puisse encore être perçu comme « un handicap dans la construction de son parcours personnel et de son insertion professionnelle ». Il affirme pourtant que de voir des athlètes français obtenir autant de médailles depuis le début des JO permet de créer des vocations chez des « générations plus jeunes ».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *