Les JO ont un effet positif sur la santé mentale et physique

Santé Une

D’après une étude britannique, les Jeux Olympiques encouragent la pratique sportive. Vibrer devant les compétitions aurait également un impact bénéfique sur le bien-être.

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 sont terminés. Dans l’attente des Jeux Paralympiques, c’est une page qui se tourne pour ceux qui ont suivi les épreuves dans les stades, dans les fans zones, ou à la télévision. Pour certaines personnes, l’heure est sans doute aux bon réflexes avec des envies de sport. D’après les comités d’organisation, il y a un effet JO sur la santé. Une donnée confirmée par la science, surtout chez les plus jeunes. Les supporters ayant vibré au rythme des exploits des athlètes sont motivés à pratiquer du sport. Des scientifiques britanniques l’ont observé à l’occasion des JO de Londres en 2012.

Ces chercheurs ont suivi 900 élèves habitant dans un rayon de 50 kilomètres autour du village olympique. Selon les questionnaires, plus de la moitié d’entre eux affirment avoir été inspirés par les compétitions pour tenter une nouvelle activité sportive ou faire davantage de sport. Les scientifiques britanniques ont même observé une amélioration des capacités physiques. Cet effet JO ne dure toutefois pas dans le temps.

Regarder une compétition diminue le sentiment de solitude et l’anxiété

Les Jeux Olympiques boostent la santé mentale. Si vous explosez de joie pour les exploits de Léon Marchand, des volleyeurs français, des judokas, ou encore, si vous avez été ému devant la cérémonie d’ouverture, vous allez comprendre les données de cette autre étude britannique. Après les JO de Londres, le bien-être et le moral des Londoniens ont été augmentés, c’est le bilan d’une enquête effectuée auprès de 26 000 personnes à Londres donc, mais également à Berlin et Paris, afin d’établir des comparaisons. Plus globalement, d’après des scientifiques britanniques et japonais, suivre des compétitions sportives à la télévision aurait un impact positif sur le bien-être avec un sentiment de solitude qui peut s’écarter et une diminution de l’anxiété.

La santé mentale des athlètes est également à prendre en considération. Il va peut-être y avoir une redescente pour ceux qui ont eu la chance d’être médaillés et qui ont fait le plein d’émotions fortes. Les athlètes n’ayant pas obtenu les résultats escomptés ont sans doute un sentiment de frustration, voire d’échec. La dépression est un grand risque. Du vainqueur du 100 mètres Noah Lyles à la gymnaste Simone Biles, de nombreux sportifs se sont confiés sur leur passage à vide. D          ‘après le nageur Michael Phelps, la dépression post-olympique est très présente. Une nostalgie des Jeux Olympiques que les Français vont peut-être ressentir eux aussi.

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