Les délégations de la Jamaïque et de Barbade conviées aux Jeux Olympiques de Paris ont été désagréablement surpris une fois arrivées au village olympique. Les délégations déplorent une pénurie de nourriture, mais également des lits insuffisants ou encore l’absence de climatisation dans les logements.
Selon une grande partie de l’opinion, la cérémonie d’ouverture des JO de Paris vendredi dernier était « grandiose ». Il y a toutefois des regrets en coulisses.
Les premiers problèmes
Interrogé par CBC (Caribbean Broadcasting Corporation), le chef de mission de la délégation de Barbade Cammie Burke a indiqué que la nourriture manquait à la cantine du village olympique. « Il y a deux nuits, les files d’attente étaient comme un long serpent. Il n’y avait pas de nourriture et des athlètes se plaignaient. Apparemment, le traiteur ne sait pas qu’il fait à manger pour les athlètes de haut niveau, qui doivent être bien nourris », a-t-il affirmé.
En l’absence de produits protéiniques, comme les œufs et la viande, la délégation de la Grande-Bretagne a pris une décision radicale : faire venir son propre chef cuisinier. « Nos athlètes ont décidé qu’ils préféraient aller manger dans notre pavillon de performance à Clichy, et nous devons donc faire venir un autre chef car la demande dépasse de loin ce que nous pensions. Nous essayons donc de faire en sorte que nos athlètes soient avantagés en ayant plus de nourriture », a précisé Andy Anson, directeur général de l’association olympique britannique.
Les groupes Danone, Coca-Cola, Carrefour et Sodexo ont décroché des contrats pour nourrir les 20 délégations du village olympique, ce qui représente 40 000 repas chaque jour.
Un village sans repère
Les athlètes indiquent également qu’ils sont souvent perdus au sein du village olympique, à cause d’une absence de panneaux d’indications. Le manque de repères au village est vivement regretté.
Plusieurs fédérations internationales notent aussi que la durée des trajets présentée par les organisateurs n’est pas réaliste. Les nageurs barbadiens ont par exemple pris 75 minutes pour rejoindre le village depuis le centre aquatique, au lieu des 20 minutes promises par les organisateurs.
Des lits manquants
Concernant les Jamaïcains, le chef de mission Ian Kelly a été désagréablement surpris en arrivant au village olympique. Il manquait plusieurs lits pour sa délégation, alors qu’il avait tout réservé avant d’arriver dans la capitale française.
De plus, les chambres du village ne sont pas climatisées. Les athlètes sont 5 dans chaque logement, où il y a uniquement des ventilateurs. « Pour l’instant, la chaleur est supportable », ont assuré les sportifs.
« Les chambres sont relativement fraîches pour l’instant. Il fait frais la nuit, il y a des stores et la ventilation est bonne », a précisé Ian Kelly.
Les dirigeants de l’équipe de la Jamaïque se montrent catégoriques et optimistes : « les athlètes de ce pays caribéen qui produit beaucoup de champions sportifs, auront tout ce qu’il faut pour être en forme avant et pendant les épreuves ».