Par rapport à l’étude du projet de loi pouvoir d’achat, les députés de l’Assemblée nationale ont fait le choix d’un amendement qui valide l’utilisation de l’huile alimentaire usagée en tant que substitut du carburant diesel pour des genres spécifiques de véhicules.
Une mesure, passée inaperçue pour beaucoup, a été adoptée en première lecture le 22 juillet par rapport au projet de loi sur le pouvoir d’achat, étudié à l’heure actuelle au Sénat. C’est le leader du parti Europe Écologie les Verts, Julien Bayou, qui a formalisé cette proposition sur les carburants. L’amendement offre la possibilité de se servir en France des huiles usagées en tant que solutions de carburant pour plusieurs genres de voitures (vieux modèles diesel).
Cela comprend une nouvelle utilisation de l’huile de tournesol ou de colza usagée, un filtrage, un décantage et enfin un changement en carburant. À l’heure actuelle, l’usage de ces huiles usagées n’est pas autorisé pour les particuliers.
C’est dans l’autorisation pour les particuliers de se servir de cette solution que demeure tout l’intérêt de l’amendement du parti Europe Écologie les Verts. Tandis que le diesel a récemment franchi la barre des deux euros du litre à la pompe, cette option offre la possibilité d’atténuer l’inflation, de restreindre la pollution des moteurs diesel et de diminuer la dépendance énergétique de la France. Si on se fie à l’écrit de l’amendement, dix litres d’huiles alimentaires usagées pourraient permettre la production de huit litres de carburant.
Si elle a beaucoup fait parler d’elle ces dernières semaines, la proposition du député est loin d’être déraisonnable. D’ailleurs, elle fait l’objet d’initiatives semblables formalisées ces dernières années. En mai de l’année dernière, la société Air France a permis le décollage du premier avion muni de « carburant durable d’aviation », fait à 20% d’huile de cuisson. D’ailleurs, depuis début janvier de cette année, les groupes aériens ont comme obligation de se servir au minimum de 1 % de ce biocarburant.
Quelques années auparavant, la société française Avril, présente dans le département de l’Aube, avait dévoilé la conception d’un carburant 100 % fait d’huile de colza. Cette dernière est destinée aux camions et aux bus. Des entreprises plus petites procèdent à la récupération des huiles usagées permettant la fabrication de ce carburant respectueux de l’environnement.
Sur la magnifique Île d’Oléron, l’association dénommée « Roule Ma Frite » recueille environ, annuellement, vingt mille litres d’huiles alimentaires usagées (la majorité vient du milieu de la restauration). Cette dernière est même arrivée à décrocher une autorisation des douanes pour permettre à quelques solutions de transport de rouler, essentiellement un camion et du charmant petit train touristique de Saint-Trojan-les-Bains, situé dans le département des Charente-Maritime.
Il faut savoir que cette technique est nettement plus développée sur le continent européen, essentiellement en Belgique, où près de 20 % du biodiesel est conçu grâce à des huiles de friture. D’ailleurs, l’utilisation pour les particuliers y est possible depuis bon nombre d’années.
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