La filière Forêt-Bois a présenté jeudi sa nouvelle démarche d’utilité sociétale. Justement baptisée « Utile par essence », cette initiative vise à répondre aux crises sociales et environnementales qui peuvent nuire au secteur et entraver sa transition écologique.
Depuis quelques années, la planète fait face à des bouleversements majeurs qui perturbent nos modes de vie et notre économie. On note en particulier le changement climatique, avec davantage de canicules, de sécheresses et d’inondations partout sur le globe. Les forêts prennent également feu, notamment l’Amazonie, le poumon vert de la Terre.
Si la situation inquiète autant les gouvernements que les citoyens, elle incite aussi à l’action pour enrayer la dynamique infernale. Tous les secteurs d’activités prennent leur part de responsabilité, en engageant leur transition écologique. La filière Forêt-Bois, particulièrement concernée par le rechargement climatique, ne pouvait évidemment pas rester en marge. Elle fait partie du problème en même temps qu’elle en est une victime.
Selon Jean-Michel Servant, président de l’interprofession nationale France Bois Forêt, le secteur fait également « partie de la solution ». C’est pourquoi, il engage sa propre transition. Jeudi 18 avril, la filière Forêt-Bois a ainsi présenté sa nouvelle démarche d’utilité sociétale. Baptisée « Utile par essence », celle-ci vise à répondre aux crises sociales et environnementales qui peuvent porter atteinte aux activités.
Lors d’une conférence de presse organisée à Paris, Henry de Ravel, responsable des programmes France Bois Forêt, a fait savoir que « s’engager n’est plus une option », mais une obligation face à l’urgence écologique et sociale. La filière va donc s’engager sans une once d’hésitation. Et cela d’autant qu’elle doit répondre à l’objectif fixé par l’exécutif. A savoir : régénérer environ 10 % de la forêt française d’ici 2030 en plantant près de 1 milliard d’arbres.
L’atteinte de cet objectif permettra de lutter contre le réchauffement climatique. Chaque année, les forêts séquestrent plus de 27 millions de tonnes de CO2 dans la biomasse. « Utile par essence » doit porter ce combat, tout en défendant les emplois. C’est pourquoi cette démarche repose sur trois grands piliers. Ce sont : répondre aux besoins des humains, protéger et générer le vivant, et lutter contre le réchauffement climatique. Il s’agit ainsi de trouver le bon équilibre entre production et préservation de la forêt.
Pour rappel, la filière forêt est d’une grande utilité pour la société. En effet, elle permet de construire des maisons et de fournir divers produits comme les meubles, livres, cartons et papiers d’hygiène. La transformation du bois est donc essentielle aux êtres humains, et cela d’autant qu’elle créer des emplois. En France, 416 000 personnes travaillent dans cette industrie. Par conséquent, la forêt joue un grand rôle dans l’économie et le tissu social.
Face à ce constat, il parait indispensable de lever quelques biais, notamment l’image que renvoie la filière bois auprès des Français. Par exemple, faire comprendre que le secteur ne rime pas nécessairement avec déforestation. Aujourd’hui, il prend également soin de l’environnement par des coupes intelligentes et des reboisements. Elle contribue ainsi à protéger la biodiversité et la forêt.
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