Après un mois de tensions, la Russie et les Etats Unis tentent désormais de calmer le jeu en Ukraine. Les deux puissances mondiales ont programmé des pourparlers le 10 janvier à Genève. Avant ce rendez-vous, elles multiplient les gestes de détente.
En décembre dernier, la tension est montée d’un cran à la frontière ukrainienne. La Russie avait massé des dizaines de milliers d’hommes et déployé une importante quantité de matériels militaires. Elle avait également ouvert des hôpitaux de campagne, faisant penser à un projet à long terme. L’OTAN l’avait alors accusée de vouloir envahir l’Ukraine. Moscou a nié cette intention, alors qu’il a déjà annexé une partie de ce territoire, la Crimée, en 2014. Il a assuré vouloir simplement faire face à l’hostilité des Occidentaux, qui voudraient étendre leur influence dans sa sphère géopolitique. Aussi, le Kremlin a expliqué anticiper une reprise des combats en Crimée avec Kiev qui a positionné 125.000 soldats à sa frontière.
Après plusieurs jours de menaces à peine voilées, Moscou et Washington ont joué l’apaisement. Le jeudi 30 décembre, Vladimir Poutine et Joe Biden ont eu un entretien téléphonique de 50 minutes. Cet échange visait à faire prévaloir la voie diplomatique pour sortir de la crise en Ukraine. Le président russe s’est dit satisfait de l’entretien préliminaire qui aurait été « franc », « concret » et « constructif ». De leur côté, les Alliés ont salué la volonté de dialogue de la Russie, mais ont maintenu les sanctions financières et politiques. Trois jours après son appel avec Vladimir Poutine, Joe Biden a eu un entretien avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky. Il lui a exprimé sa ferme volonté de régler démocratiquement la crise avec Moscou. Le président russe, lui, a préféré discuter au téléphone avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan. Il a également évoqué les solutions de sortie de crise en Ukraine.
Pour avancer concrètement sur ce dossier, la Russie et les Etats Unis doivent maintenant se retrouver à Genève (Susse) les 9 et 10 janvier dans le cadre de pourparlers de paix. Moscou devrait profiter de cette occasion pour présenter une nouvelle fois ses exigences sécuritaires à Washington. Il demandera notamment des garanties sur l’abandon, par l’OTAN, de l’extension de son influence vers les pays proches de lui (Ukraine et Géorgie, par exemple). Une délégation russe s’entretiendra d’ailleurs avec des membres de l’organisation politico-militaire le 12 janvier.
Avant cela, les ministres des Affaires étrangères des pays de l’OTAN seront en réunion d’urgence par visioconférence, ce vendredi 7 janvier. Objectif : discuter des tensions autour de l’Ukraine et de la sécurité en Europe face aux exigences de la Russie. Les Américains ont déjà fait savoir qu’ils n’accepteraient pas la plupart de ces demandes russes. Ils ont même menacé de répondre «énergiquement» en cas d’attaque russe contre l’Ukraine. On pense que rien ne se produira. L’administration Biden chercherait, en fait, à rassurer ses alliés européens. Rien de plus…Personne n’a intérêt à se lancer dans une confrontation directe, qui serait catastrophique pour la planète…
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