En septembre, le « TGV du futur » a été dévoilé lors des quarante ans de ce train à grande vitesse pensé et conçu par Georges Pompidou et façonné sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing. De nos jours, il fait partie intégrante de l’existence des Français, et son look pourrait encore évoluer dans les années futures.
Ce moyen de transport a été présenté vendredi 17 septembre, lors des quarante ans du train à grande vitesse. Grâce à ses feux à LED et son avant revisité par rapport à l’aérodynamisme, ce nouveau train a été avant tout pensé de façon plus écologique. Il offre aussi un plus grand confort. Ce dernier propose plus d’espace, plus de sièges mais également un bar présent sur deux étages ainsi que du haut débit internet.
La France demeure à la pointe de la technologie ferroviaire. À proximité de la ville d’Orléans, située dans le département du Loiret, une PME conçoit un prototype de train sur coussin d’air. Il s’agit du Spacetrain qui pourrait aller jusqu’à une vitesse de 500 km/h.
Néanmoins, l’Américain Hyperloop offre pour sa part une vitesse de mille kilomètres par heure. En Chine, un industriel pense à un projet encore plus incroyable : un train à la vitesse incroyable de … quatre mille kilomètres par heure ! À l’heure actuelle, l’avenir du rail demeure un train à vitesse convenable. Ce dernier présente l’avantage de rejetter seulement de l’eau grâce à l’intégration d’une pile à combustible et sa technologie utilisant de l’hydrogène.
Pour la majorité des observateurs, ce nouveau TGV possède une saveur d’orient. Grâce à son nez ayant une forme de bac de canard, ce train a des airs du réputé Shinkansen, qui n’est autre que le train rapide du Japon.
La dénomination de ce train futuriste est le « TGV M ». La lettre M correspond à « moderne » et modulable. Signalons que c’est la toute première fois dans la famille des TGV qu’un engin a été pensé en amont par des spécialistes du constructeur et de la SNCF sur un plateau commun.
Une des forces majeures de la machine est qu’elle respecte l’environnement. En effet, en prenant en compte la vitesse de pointe de la bête (320 km/h), le concepteur a déclaré que le train va offrir une consommation de 20 % d’énergie en moins grâce à la présence de son nouveau nez aérodynamique et de la méthode de récupération d’énergie avec les freins. En outre, la machine dévoile une « empreinte carbone » abaissée de près de 30 %. Pour la SNCF, ce TGV du futur offre aussi deux points forts d’importance : une capacité optimisée de 20 % (ce qui correspond à 720 voyageurs) mais également la possibilité de définir le nombre de voitures en fonction des besoins (sept, huit ou neuf).
La SNCF n’a pas désiré un train allant plus vite puisque cela risquerait de dégrader aussi plus vite les voies. C’est en tout cas les dires de Arnaud Aymé, expert des transports chez le groupe Sia Partners. L’essentiel est qu’il soit plus efficace en comparaison au modèle économique ferroviaire.
La capacité d’emport de personnes étant plus conséquente, les coûts fixes d’un trajet sont moins coûteux s’il y a répartition sur plus de passagers présents. C’est une véritable opportunité alors qu’une multitude de lignes TGV affichent une mauvaise rentabilité.
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