Les océans et plans d’eau auraient-ils trouvé la solution pour se débarrasser d’une pollution grandissante ? Les poubelles marines appelées « Seabin » font leur arrivée en France et séduisent des municipalités qui peinent à contenir un phénomène dangereux.
La pollution marine engendrée par les activités humaines constitue l’une des principales menaces sur les grands équilibres de la planète. Beaucoup d’espèces aquatiques en souffrent et la grande barrière de corail australienne est aujourd’hui en voie rapide de disparition. Ce sont d’ailleurs deux Australiens qui ont mis au point un système de récupération marin des déchets. Assez pour lutter efficacement contre les 10 à 20 millions de tonnes déversés dans les océans chaque année ?
Andrew Turton, surfeur professionnel, et Pete Ceglinski, ingénieur, réfléchissent à un système qui permettrait de récupérer les déchets qui polluent l’environnement marin. L’aventure commence au début des années 2010 et il faudra attendre 2017 et plusieurs essais infructueux pour que leur poubelle marine voie le jour. La poubelle fonctionne grâce à une pompe silencieuse qui attire les déchets dans un sac tout en rejetant l’eau.
Il en coûte 3 300 euros par poubelle avec toutefois la possibilité de bénéficier d’un tarif dégressif pour un lot de plusieurs poubelles. Plusieurs villes françaises ont déjà fait part de leur intérêt. La Grande-Motte teste dans son port cette poubelle nouvelle génération depuis avril 2017. Marseille a emboité le pas en 2018 dans le port de la Pointe-Rouge. Même Paris est intéressé avec la commande de six Seabin qui seront installés avant cet été. Deux sites ont déjà été sélectionnés : le port de Plaisance du bassin de la Villette et la Cité des Sciences.
La Seabin peut récolter jusqu’à 10 kilos de déchets. En moyenne, les Seabin installées récupèrent 1,5 kilo par jour, ce qui en fait de formidables outils pour lutter contre l’envahissement des mégots et différents plastiques. Pensée pour toutes les formes de pollution, la Seabin permet aussi de capturer les micro-algues et les matières huileuses (le pétrole par exemple).
Comme pour les poubelles classiques, le système ne peut fonctionner qu’avec un passage humain. Ainsi, le sac doit être changé quotidiennement. Les déchets récupérés sont quant à eux envoyés dans des centres de recyclage. Les deux concepteurs rappellent l’importance d’adopter un comportement respectueux de l’environnement. Des opérations de sensibilisation sont menées auprès des enfants afin de chasser les mauvais gestes. La Seabin est un outil très utile, mais la première étape vers un monde moins pollué est la prise de conscience de tous.
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