Les accidents liés à la trottinette électrique se multiplient en France

Il y a de plus en plus d’accidents de trottinette électrique. Il faut dire que ces véhicules se multiplient sur les routes. Néanmoins, un rapport américain dévoile que ces chutes sont de plus en plus graves lors de la dernière décennie.

Quelques règles de base

L’usage des trottinettes électriques s’est grandement popularisé ces dernières années. De plus en plus d’individus l’utilisent régulièrement. Néanmoins, cette solution de déplacement ne demeure pas sans danger. Dans le pays, une réglementation a été définie il y a deux ans dans le but de diminuer les risques liés.

Depuis l’été 2020, la circulation de ces appareils à moteur doit se faire sur les bandes ou pistes cyclables. L’âge des utilisateurs doit être au moins de douze ans et la vitesse maximale possible est restreinte à 25 km/h. En outre, un seul utilisateur est autorisé par engin. Ainsi, il est formellement interdit de se déplacer à plusieurs endroits.

La finalité de ces différentes règles est de diminuer le danger d’accident. Et le moins que l’on puisse dire est que cela est fortement nécessaire puisque d’après les conclusions d’un groupe d’experts d’Harrison Hayward du Children’s National Hospital, basé aux USA à Washington DC, et auteur d’une étude observationnelle ayant duré dix ans.

Protection de la tête

En se servant de la base de données nationale pédiatrique des accidents de trottinette électrique, ces spécialistes ont recueilli les données sur les blessures dénichées dans les services d’urgence de plus d’une centaine d’établissements de santé américains, sur une dizaine d’années (plus exactement entre 2011 et 2020). Ce qui leur a offert la possibilité de dénicher le genre de blessures engendrées et de définir une dynamique sur cette décennie.

Il y a deux conclusions majeures au phénomène. Tout d’abord, le premier est en lien avec la popularité continue pour les e-trottinettes. Vu qu’il y en a de plus en plus et que la solution de location libre-service se développe dans de multiples agglomérations, le nombre d’accidents est en hausse régulière, ce qui engendre le deuxième constat : en une dizaine d’années, le pourcentage des hospitalisations suite à des accidents liées à des trottinettes électriques a connu une grande augmentation. Par conséquent, d’une seule hospitalisation pour vingt accidents en 2011, on en dénombre 8 neuf en plus tard, en 2020.

C’est pourquoi il est primordial de porter un casque car dans environ 10% des situations dénombrées, des lésions au niveau de la tête étaient relevées. Cela pouvait comprendre une commotion (ébranlement violent sans lésion), des fractures du crâne et/ou des hémorragies. Concernant les autres lésions, signalons 27% de fractures du bras, 22% d’abrasions mineures (petits dommages au niveau de la peau), et 17% de lacérations demandent des points de suture.

Ainsi, d’autres protections pourraient être portées, notamment à destination des enfants, telles que des coudières, genouillères et composants réfléchissants.

Accident : qui est responsable ?

Si un cycliste tombe, un piéton ou un usager de trottinette, monoroue, gyropode ou tout autre appareil du même acabit, et que vous conduisez une voiture, il y a toujours présomption de responsabilité du conducteur du véhicule (le présumé responsable ne peut s’en dégager). Cela veut dire que dans la plupart des situations, le responsable sera l’automobiliste. Il peut y avoir aggravation de cette responsabilité de l’auteur des faits dans certaines situations.

S’il y a un accident entre deux trottinettes, le contexte retenu est ici le même que pour deux motos ou deux voitures entrant en collision. Pour une trottinette contre un piéton, la situation est semblable à celle d’une moto. Ainsi, c’est le piéton qui se retrouve avec la totalité des droits, et aura la possibilité de profiter de la présomption de responsabilité du conducteur.