Les nouvelles technologies, particulièrement le numérique et le digital, ont profondément transformé les métiers et la filière naval n’y échappe pas. L’industriel français Naval Group a dû ainsi faire sienne cette modernisation pour être plus rentable et attractif auprès des plus jeunes en matière de recrutement.
A l’ère de la digitalisation et du numérique, le travail a complètement changé de visage. Tous les métiers, dont ceux du naval doivent s’adapter à cette modernisation à pas forcé pour survivre. Ainsi, l’industriel français Naval Group a amorcé une transformation profonde de ses métiers à commencer par la conception même du bateau. « Chez Naval Group, nous intervenons dès la conception du bateau, en amont, puis sur toutes les étapes de sa vie qui dure entre 40 et 45 ans », indique Véronique Joubert, responsable mobilité et attractivité pour le groupe dans le sud de la France. En quatre décennies, évidemment, les techniques évoluent et se mélangent. C’est pourquoi chez Naval Group « Nous faisons cohabiter des techniques classiques avec les nouvelles, suivant les spécialités de chaque site » explique Véronique Joubert.
Au niveau du site de Toulon, spécialisé dans la maintenance, Naval Group a développé un pôle d’expertise sur la e-maintenance, en anticipation des nouveaux enjeux et demandes des clients. Les ouvriers automatisent la maintenance grâce à des capteurs placés sur des éléments stratégiques du bateau pour « analyser les usures anormales ». Les marins se servent ensuite des données collectées pour faire évoluer en temps réel les plans de maintenance.
A Ollioules, la révolution digitale a aussi bien été introduite dans l’architecture système pour des clients comme la Marine nationale. « Aujourd’hui, on imagine tous les outils informatiques qui permettent de commander, de coordonner l’ensemble des capteurs, des outils de navigation, les systèmes de communication avec les forces armées ou les sous-marins. L’architecte-système structure tout cela, pose les bases de tout ce système de commandement », souligne Véronique Joubert. Avec les nouveaux enjeux de la cyber-sécurité, l’intelligence artificielle prend également tout son sens. Comme « Il y a des choses qui se répètent, l’intelligence artificielle peut nous alerter ».
A Naval Group, c’est enfin toute la chaîne de travail qui subit les innovations, de l’ouvrier au cadre, en passant par le technicien. « On digitalise les processus. Par exemple, les ouvriers réalisent maintenant leurs comptes-rendus sur des tablettes alors qu’ils le faisaient auparavant par écrit. Quant à la mécanique, elle s’agrémente de capteurs, eux-mêmes analysés par un logiciel. On parle alors de mécatronique. La 3D a également fait son entrée à Cherbourg, où les ouvriers s’entrainent sur une plateforme 3D avant de passer à l’action. Enfin, même « Les soudeurs sont de plus en plus aidés par des robots dans certaines manipulations », révèle la responsable mobilité et attractivité pour Naval Group dans le sud de la France.
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