Le ministre délégué à la Santé, Frédéric Valletoux, a pris ce dimanche l’engagement d’instaurer des soins palliatifs dans tous les départements français. Il évoque précisément le développement d’unités mobiles pouvant intervenir à domicile partout sur le territoire national.
Frédéric Valletoux, le ministre français délégué à la Santé depuis février 2024, a annoncé dimanche qu’il s’engage à ne pas laisser un département français sans soins palliatifs. Il assure que tous les départements en seront équipés avant la fin du débat sur la fin de vie. Les premières discussions à l’Assemblée nationale sur ce sujet auront lieu dès le 27 mai prochain.
Actuellement, la couverture du territoire en soins palliatifs n’est pas complète, selon le rapport du plan national 2021-2024. Seulement une vingtaine de départements en disposeraient. Aussi, il y aurait 150 postes vacants dans l’ensemble des services existants. Cet état de fait devrait nourrir davantage les débats, alors que les soins palliatifs représentent un volet majeur du projet sur la fin de vie ou projet de loi sur l’aide active à mourir.
Pour les défenseurs des soins palliatifs, il ne faudrait pas faire des médecins des assistants au suicide. L’Église catholique, notamment, juge immoral de cautionner l’euthanasie ou le suicide assisté. Pour elle, la priorité doit être donnée aux soins palliatifs. Cette vision est partagée par plusieurs politiques, associations confessionnelles et des milliers d’agents de santé. Tous estiment que le soignant ne doit jamais disposer du droit de vie ou de mort sur celui qui se confie à lui.
Alors qu’il était encore député, Frédéric Valletoux a également exprimé son opposition au projet de loi sur la fin de vie. Il a même co-signé, avec des élus de différents partis, deux tribunes engagées sur le sujet. Ces textes exigent de rendre prioritaire le développement des soins palliatifs. Ils rappellent aussi que le médecin doit protéger son patient et que l’hôpital ne peut être un lieu où l’on donne la mort.
Mais Frédéric Valletoux semble avoir adouci sa position depuis qu’il a été nommé dans le gouvernement de Gabriel Attal. Il y a quelques semaines, il assurait que le modèle français de la fin de vie présenté par Emmanuel Macron promeut un équilibre respectueux du libre arbitre de chacun et reste soumis à un avis médical.
A l’opposé, certaines organisations militent pour l’euthanasie. Notamment l’association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD). Celle-ci voyait en la nomination de Frédéric Valletoux une trahison du président Macron envers les patients qui réclament le simple droit de pouvoir choisir. En considérant la position actuelle du ministre délégué à la santé, il n’y a plus de raison de s’inquiéter…
L'idée de faire 10 000 pas par jour pour rester en bonne santé est devenue…
Selon une récente étude menée à San Francisco, l’augmentation de la consommation de céréales, de…
Un ensoleillement exceptionnel et un cadre réglementaire favorable font de la Grèce un terrain fertile…
Compagnon inévitable de la vie moderne, le stress est souvent sous-estimé quant à son impact…
Des étudiants pro-Palestine avaient bloqué Science Po vendredi dernier afin de demander à la direction…
Le télétravail, longtemps considéré comme une pratique marginale, a connu un essor fulgurant ces dernières…