La rentrée scolaire en France a débuté il y a bientôt deux semaines. Dans les écoles, les pédagogies employées ne sont pas les mêmes. A côté de celle, générale, du ministère de l’Education nationale, il y a des systèmes alternatifs, parmi lesquels les méthodes Montessori et Freinet.
Bien que méconnue, la méthode Freinet a fait ses preuves. Validée depuis de nombreuses années par l’Education nationale, elle est aujourd’hui adoptée par une vingtaine d’écoles publiques en France. Cette pédagogie prône une totale autonomie de l’enfant, qui peut choisir son programme. Véronique Vicente et Esther Breysse, directrice et adjointe de l’école maternelle La Mareschale à Aix-en-Provence, définissent cette méthode d’apprentissage comme « la possibilité de travailler dans le plaisir et le partage ». Ainsi, dans leur établissement, il n’y a pas de journée type.
Chaque semaine, un « conseil d’enfants » se tient, au cours duquel les élèves font des propositions. « Nous choisissons ensuite si ces propositions seront appliquées ou non », précisent Véronique Vicente et Esther Breysse. « Tout le travail se fait sur l’autonomie, la curiosité et l’envie de travailler ensemble (…) Notre pédagogie donne une grande adaptabilité aux enfants ainsi qu’une soif de découverte et d’apprentissage », ajoutent-elles.
La méthode Freinet considère que chaque enfant est un cas unique et donc qu’il y a autant de manières d’apprendre que d’enfants. Elle repose sur certaines valeurs et certains principes. Ce sont notamment « l’émancipation autour de la libre expression », « le tâtonnement expérimental et le droit à l’erreur », « le respect de chacun » et « le droit à l’individualité avec le respect des rythmes de chacun et le choix des ateliers ». L’objectif est de former l’adulte de demain, capable de prendre ses propres initiatives. C’est pourquoi, cet apprentissage individuel commence dès la maternelle car « La maternelle, c’est l’âge où se construisent l’autonomie, la connaissance de l’autre, l’estime de soi, les méthodologies de travail, le goût de l’effort et l’envie d’apprendre».
La pédagogie Freinet a été élaborée au début du XXe siècle par Célestin Freinet. En 1934, cet instituteur français, laisse libre cours à sa fille pour l’apprentissage de la lecture en ne lui donnant aucune leçon. Grâce à son imagination, sa curiosité et ses expérimentations, l’enfant apprend, à son rythme, à lire et à écrire. Célestin Freinet écrira plus tard, dans son ouvrage Œuvres pédagogiques, que « C’est en marchant que l’enfant apprend à marcher ; c’est en parlant qu’il apprend à parler ; c’est en dessinant qu’il apprend à dessiner. Nous ne croyons pas qu’il soit exagéré de penser qu’un processus si général et si universel doive être exactement valable pour tous les enseignements, les scolaires y compris ».
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