Les innovations technologiques et numériques permettent aujourd’hui de faire des progrès remarquables dans le domaine de la santé. À l’aide d’une vaste collecte de données médicales, il sera bientôt possible de créer des applications d’intelligence artificielle. Celles-ci serviront aux médecins pour perfectionner les méthodes de détection des cancers et améliorer le suivi de leurs patients.
Les applications d’intelligence artificielle devraient permettre, dans l’avenir, de faciliter la détection d’un cancer chez un patient. Un enjeu de taille pour les radiologues, qui doivent dépister avec précision, à l’aide de radios les premiers symptômes de cette maladie. Le dépistage national du cancer du sein, du cancer colorectal et du cancer du col de l’utérus, organisé en France, demande aux médecins un travail immense. Le docteur Alain Livartowski, directeur des datas de l’Ensemble hospitalier de l’Institut Curie et responsable des projets eSanté, a déclaré au journal 20 minutes : « En cancérologie, on fait énormément de radios, de mammographies, d’IRM, de scanners »
L’intelligence artificielle (IA) fonctionne avec la méthode de deep learning. Il s’agit d’un apprentissage automatique à l’aide de modélisations de données. Cette méthode a permis d’accoucher de la reconnaissance faciale et vocale. À l’aide d’une IA, il est donc possible de traiter une grande quantité d’images. Dans le cadre d’un dépistage du cancer, l’application va analyser la radio et la comparer aux nombreuses images de sa base de donnée, avec un taux d’erreur de moins de 5%. Un gain de temps considérable dans l’analyse des radios pour les radiologues.
Les technologies reposant sur l’intelligence artificielle permettront également d’améliorer le suivi du patient et sa prise en charge. En comparant l’évolution des lésions cancéreuses d’un patient avec celles d’un large groupe, il sera possible d’en déduire si oui ou non le traitement est efficace. De quoi anticiper la progression d’une tumeur en réajustant le traitement le plus tôt possible. Le docteur Alain Livartowski précise que « cet outil va permettre de mieux prédire l’efficacité du traitement, c’est fondamental« .
Le projet d’implémenter l’IA dans les hôpitaux n’est encore qu’au stade d’embryon. Pour que l’outil soit de plus en plus efficace, il faut qu’il ait accès à une base de données de plus en plus grande. Chose difficile pour des petits hôpitaux de campagne. Quoi qu’il en soit, cette technologie fera face à plusieurs enjeux éthiques, comme la confidentialité des données, ou la question de la responsabilité en cas d’erreur de diagnostic.
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